Lutte contre les VBG : Nouveau partenariat entre l’association Fitia et l’UNFPA

La lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et celle contre le mariage précoce sont autant d’actions conjointes entre l’association FITIA de la première dame Mialy Rajoelina et le Fonds des Nations Unies pour la population.
Pour renforcer leur mission et accroître l’efficacité de leurs activités, une nouvelle convention de partenariat a été signée, mardi, au Novotel d’Alarobia. « Afin que l’impact de nos actions soit davantage conséquent et concret, ensemble, persévérons dans la sensibilisation des populations aux avantages du planning familial et aux VBG au niveau national et international. Ensemble, trouvons le moyen de faciliter l’application de la loi sur les VBG », s’est exprimée la première dame Mialy Rajoelina, présidente de l’association FITIA et pionnière de la lutte contre les violences basées sur le genre. Il faudrait, pour ce faire, mettre en place des audiences foraines, améliorer le système de prise en charge des victimes au centre de Mahamasina, et soutenir l’autonomisation de ces femmes résilientes, tout en poursuivant les formations intégrées pour la réinsertion sociale des survivantes.
Pour rappel, l’ensemble des actions menées ensemble par l’association FITIA et l’UNFPA depuis 2009, ainsi que celles réalisées par tous les acteurs engagés dans cette lutte, ont permis une évolution de la manière de penser et des mœurs culturelles ancrées. « Nombreuses sont les victimes qui ont osé briser le silence pour prendre leur vie et leur avenir en main. Mais il reste encore beaucoup à faire. Il en est de même du planning familial. Dans ce sens, continuons à ne pas ménager nos efforts », d’après la première dame. Les nombreux résultats obtenus ont convaincu l’UNFPA de la nécessité de poursuivre ce partenariat en signant la lettre d’accord suivant le modèle standard utilisé avec tous ses partenaires. Selon son représentant à Madagascar, Koffi Kouame, l’UNFPA s’engage à continuer de travailler avec l’association FITIA jusqu’en décembre 2023 en appui au plan de développement du gouvernement. «Nous espérons pouvoir mobiliser davantage de ressources pour venir en aide aux populations les plus vulnérables, et mettre fin aux violences basées sur le genre », a-t-il conclu.

CR

Imprimer Imprimer
Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.