Madagascar : Plaque tournante du trafic de drogues dures

Madagascar : Plaque tournante du trafic de drogues dures

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La Grande île est une plaque tournante du trafic de drogues dures, a confirmé le Colonel Herilalatiana Andrianarisaona, chef de Service de Communication du Toby Ratsimandrava.
C’est surtout le cannabis que l’on trouve à Madagascar. En revanche, nous ne sommes pas producteur de drogues dures ni des débouchés principaux. La Grande île ne constitue d’un lieu de passage de ces substances bien que des consommateurs locaux existent bel et bien. Elles peuvent même se présenter sous forme de friandises, de chocolat, de comprimés… Il y a tout un réseau et des valeurs ajoutées pour ceux qui réceptionnent la marchandise dans le pays.
Héroïne, cocaïne, opium… arrivent d’un pays et repartent vers une autre destination comme Maurice, La Réunion, Mayotte… Comme nous ne sommes pas producteurs de ces drogues dures, le soupçon est moindre. L’attention, durant le contrôle opéré aux frontières, ne porte pas sur de telles substances, mais plutôt sur les espèces endémiques comme les tortues, les hippocampes… Il y a ceux qui sont quand même interceptés à l’aéroport international d’Ivato, mais généralement ce n’est une fois à l’étranger que l’on apprend qu’un individu en provenance de Madagascar a été arrêté pour avoir transporté de la drogue.
La police, la gendarmerie et la douane conjuguent leurs efforts pour lutter contre le trafic de drogue. Un appel est également lancé à la collaboration des personnes de bonne volonté qui détiennent des renseignements quelconques qui permettraient d’endiguer ce fléau. Nul besoin de préciser que la prise de substances psychotropes est généralement liée aux accidents de circulation ainsi qu’aux actes de banditisme.

C.R

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