Malnutrition : Banque alimentaire disponible à Madagascar en Janvier 2019

À Madagascar, les chiffres sur l’insécurité alimentaire sont alarmants. Deux millions de Malagasy souffrent de la malnutrition, 450 000 personnes sont dans l’insécurité alimentaire sévère. De plus, 80% de taux de pauvreté prévalent dans neuf régions et 97% de la population de l’Androy vivent toujours dans la pauvreté.
Le Programme Alimentaire Mondial, le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes et le Lions International comptent mettre en place une Banque Alimentaire à Madagascar. Cette banque consistera à aider les populations qui se trouvent dans l’insécurité alimentaire durant les périodes de soudure : en période de mauvaise récolte où la campagne agricole est mauvaise, après le passage de cyclone ou d’autres aléas. Cette mesure sera prise afin que la population puisse disposer d’autres alternatives pour assurer la sécurité alimentaire au lieu de décapitaliser, a souligné Fatimata Sow Sidibe, Directrice Adjointe du PAM. Ces trois structures sont en phase de faire une étude de faisabilité de ce projet et dont les résultats seront connus à la mi-décembre.
Quant au lancement du projet, la phase-pilote sera lancée en janvier prochain, trois localités en seront bénéficiaires dont Antananarivo, Tanandava et Amboasary Atsimo.
Notons que la banque alimentaire est un système durable de réduction de la faim et de la malnutrition. A Madagascar, elles seront installées dans le Grand sud et dans les zones exposées aux cyclones, ainsi que dans les zones urbaines comme Antananarivo, où des épiceries solidaires seront mises en place.
Cette collaboration des trois structures BNGRC, PAM et Lions International, en partenariat avec le Ministère de l’Économie et du Plan, est née de leurs expertises respectives. Le BNGRC est connu pour a structure leader dans la Gestion des risques et des Catastrophes, le Lions International a prouvé à maintes reprises son expertise dans la mise en place de projets similaires comme l’AMADIA dans la lutte contre le diabète. Le PAM, pour sa part, dispose de son mandat de lutte contre la malnutrition et contre l’insécurité alimentaire.

Jemima R

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