Manifestation interdite du TIM : “Les incitations et les troubles ne sont plus tolérables”, dixit Rivo Rakotovao

Manifestation interdite du TIM : “Les incitations et les troubles ne sont plus tolérables”, dixit Rivo Rakotovao

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La manifestation interdite du parti TIM ayant mené à l’usage de grenades lacrymogènes et à l’intervention des Forces de l’ordre ne laisse pas indifférent le parti Hery Vaovao hoan’i Madagasikara. Lors d’une intervention à la presse hier après-midi, Rivo Rakotovao, président national du parti, a jugé d’intolérable toute initiative visant à mener des troubles à l’ordre public dans le pays. Selon ses explications, les agissements des partisans du parti Tiako I Madagasikara et ceux de l’ancien président Marc Ravalomanana tendent à la déstabilisation dans le pays, voire, à un coup d’Etat. «De tels agissements ne sont plus tolérables», a-t-il souligné. D’ailleurs, les actes de l’ancien président confirment son intention de prendre le pouvoir coûte que coûte bien avant la tenue des élections.
Pour enfoncer le clou, le Numéro Un du parti HVM a fait savoir qu’il est déplorable que c’est constamment la foule qui est mise en avant dans de telles situations. Les leaders politiques arrivent facilement à prendre la fuite lors de mobilisations de foule, telles que le vécu de samedi dernier. «Qui seront par la suite tenus responsables des pertes et dommages éventuels ?», a-t-il rétorqué.
En ce qui concerne la situation qui prévaut dans le pays, le président national du parti HVM a rappelé que Madagascar est en quête de développement. «Ce n’est pas avec de telles manifestations et des troubles que l’on réussira à faire avancer le pays», a lancé Rivo Rakotovao. Il a ainsi souligné que d’autres espaces de dialogue sont disponibles dans le pays. Des espaces dans lesquels les opposants sont libres de s’exprimer. Il a cité, entre autres, les médias et le parlement où les opposants peuvent agir sans contrainte. Toutefois, ce qu’il a qualifié de «forcing» du TIM est un acte répréhensible, allant dans le sens contraire de la démocratie et du respect de la loi, estime-t-il. «Attendons les élections pour convaincre la population et lui laisser le soin de choisir librement», a conclu le président national du HVM.

Marc A.

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