Marc Ravalomanana : Favorable à la médiation malgacho-malgache

Marc Ravalomanana : Favorable à la médiation malgacho-malgache

L’ancien Président de la République Marc Ravalomanana, dans un communiqué qu’il a sorti hier, a donné son point de vue concernant la résolution de la crise actuelle. Il prescrit la rencontre entre les deux anciens chefs d’Etat, lui et Andry Rajoelina avec l’actuel Président de la République Hery Rajaonarimampianina, afin de dégager les axes qui formeront le contenu d’un accord politique dans le respect du Fihavanana Malagasy et dans la confiance. Cette rencontre sera faite sur l’invitation des quatre chefs d’Eglise du FFKM et du président du CFM, selon la proposition de l’ancien Président Marc Ravalomanana. Une déclaration de ces participants doit aboutir après la rencontre.
Cette déclaration doit contenir des engagements des signataires à favoriser l’adoption des mesures et dispositions assurant et garantissant des élections inclusives, sincères, transparentes, loyales et dont le résultat serait respecté par toutes les parties prenantes. Les trois personnalités devront également, selon le président national du parti TIM, mobiliser l’opinion publique à commencer par leurs partisans et soutiens à veiller à l’effectivité des engagements pris dans l’accord politique.
Marc Ravalomanana de souligner que pour parer à toute tentative de dévier des engagements pris, un mécanisme de suivi doit être mis en place. «La mise en place d’un mécanisme de suivi, doté d’un pouvoir réel et pouvant infliger des sanctions en cas de non-respect de l’accord ou manquement de toutes sortes» est recommandée par le président national du parti TIM.
Dans sa déclaration, Marc Ravalomanana rejoint la déclaration des 73 députés quand à la légitimité des institutions en place. «La sanction infligée par la HCC confirme le bienfondé de notre réserve sinon notre opposition à l’égard de la légitimités des gouvernants et de toutes les institutions en place», peut on lire sur le communiqué qu’il a publié hier.
Marc Ravalomanana a également pointé du doigt la communauté internationale d’être un obstacle à la recherche des solutions à la crise. «La communauté internationale n’a jamais été sollicitée ni ne s’est jamais présentée pour une conciliation mais pour médiation. L’absence de transparence sur l’objet des missions de la communauté internationale pendant la période de transition explique l’hostilité général à toute idée de service offert par la communauté internationale», a communiqué Marc Ravalomanana. Le Ni…Ni de 2013 n’est pas encore du gout du président du parti TIM en lisant sa déclaration.

Velo Ghislain

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