Marc Ravalomanana : “Nous collaborons avec le pouvoir, mais ne soutenons pas le parti du pouvoir”

Marc Ravalomanana : “Nous collaborons avec le pouvoir, mais ne soutenons pas le parti du pouvoir”

«Nous collaborons avec le pouvoir en place, pour qu’il y ait stabilité, mais cela ne signifie pas pour autant que nous soutenons le parti politique du pouvoir», a précisé Marc Ravalomanana, président du Tiako I Madagasikara, au cours de la clôture du Congrès du TIM au Magro de Tanjombato le 23 mai dernier.
Plus de 87% du budget requis pour le développement  infrastructures et le fonctionnement de l’Etat proviennent toujours de l’étranger. Il faut savoir entretenir les relations avec la Communauté internationale. Aussi, une technique d’approche est requise, selon ses dires. Il faut se mettre à l’écart des troubles et des provocations. Le président du TIM a rappelé qu’il a rencontré de nombreux diplomates et ces derniers ont confié que si les aides ne sont pas encore débloquées comme il faut, et si les opérateurs hésitent encore à investir à Madagascar, c’est faute de stabilité. La Communauté Internationale, dans ses nombreux discours, appelle à davantage de solidarité, à davantage de confiance, et à davantage de participation, pour que cette stabilité puisse s’instaurer, a fait savoir le président du Parti TIM. Autrement, chacun aura sa part de responsabilité dans le blocage des aides étrangères, a-t-il poursuivi.
S’adressant aux candidats maires, Marc Ravalomanana a fait savoir qu’il faut faire surtout attention aux divergences d’opinions. Le fait que le bulletin unique ne comporte ni nom ni photo est sujet à des
polémiques, mais « comme
nous avons décidé d’y prendre part, il faut
avancer».
A noter que Mamy Rakotoarivelo a brillé par son absence à ce Congrès. Interrogé à ce propos, le président national du TIM a indiqué ne pas en connaître la raison. « S’il boude, cela le regarde. S’il se sent mis à l’écart, c’est son propre point de vue. Je n’ai nullement l’intention d’écarter quiconque. Au contraire, nous prônons actuellement l’ouverture à tous», a-t-il rétorqué.

 C.R

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