Marc Ravalomanana : Pour la restitution de ses biens
26 janvier 2009 – 26 janvier 2016. Cela fait exactement 7 ans que se sont déroulés les événements tragiques du fameux Lundi noir. Le camp Ravalomanana, qui faisait partie des victimes de ces actes de vandalisme, commémore cet événement.
Le clan Ravalomanana a commémoré le 7ème anniversaire des événements du Lundi noir du 26 Janvier 2009 par un culte religieux hier. Le Magro Tanjombato a été l’endroit mythique choisi pour ce faire, un choix rempli de symboles. La céremonie a vu la présence des barons du Tiako Madagasikara et des fidèles partisans de Marc Ravalomanana, comme les députés Hanitra Razafimanantsoa, Guy Rivo Randrianarisoa, ou encore la sénatrice Olga Ramalason.
Marc Ravalomanana s’est adressé à ceux qui avaient saccagé ses installations. Il a réclamé la restitution de ses biens. Dans son discours, il a demandé ouvertement à la JIRAMA le rétablissement du courant électrique dans ses entreprises. « Nous sommes disposés à régler nos dus », a-t-il fait savoir. Il n’a pas oublié de faire allusion au terrain d’Andohatapenaka, dont il estime être victime d’une expropriation abusive.
En revanche, l’ancien président de la République s’est abstenu de prononcer l’estimation de la valeur de ses biens pillés et saccagés lors de ces événements de 2009. Interrogé par la presse, le fondateur de l’empire TIKO s’est contenté de répliquer qu’il faudra revoir et faire évaluer les préjudices subis par des experts nationaux et internationaux.
Mais au vu de sa taille, pour cette société appartenant à la famille Ravalomanana de l’époque, l’on peut estimer ces pertes à des centaines, voire des milliers de milliards d’Ariary. «Je ne m’engagerais pas à tirer profit de ces dédommagements, je veux juste que l’on me dédommage des pertes subies, faisant suite aux événements de 2009 », a fait savoir Marc Ravalomanana.
Au lendemain de ce Lundi noir, Marc Ravalomanana avait martelé que ces actes de vandalisme avaient été commandités. Toutefois, Marc Ravalomanana s’est abstenu de livrer des noms. « Oublions le passé », s’est-il contenté de dire. Comme à son habitude, il s’est référé à des versets bibliques pour justifier ses intentions.
Marc Ravalomanana a évoqué l’exemple de l’Allemagne d’après-guerre. L’Allemagne avait été le pays le plus dévasté par la Grande guerre, mais a su se redresser et se reconstruire, en se réconciliant. L’ancien président de la République compte sur Madagascar pour suivre cette voie de ce grand pays d’Europe.
Ghislain V
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