MEN/JICA : 2 500 écoles vont bénéficier du projet Tafita

MEN/JICA : 2 500 écoles vont bénéficier du projet Tafita

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Le ministère de l’Education nationale innove en améliorant l’accès, la rétention scolaire et la qualité d’éducation avec la précieuse collaboration de la JICA japonaise.

Le Ministère de l’Éducation Nationale (MEN), en collaboration avec l’Agence Internationale de Coopération Japonaise (JICA) a procédé hier au lancement du «Projet TaFita : Tantsoroka ho an’ny Fitantanana ny sekoly ou  Projet d’Appui à la Gestion Participative et Décentralisée de l’Ecole ». Il ressort de l’atelier de lancement de ce projet, d’hier, dans la salle de réunion du MEN d’Anosy, que 2.500 écoles, à savoir toutes les écoles primaires publiques de la Région Analamanga et Amoron’i Mania, vont bénéficier de ce projet.
Rabeson Rolland Justet, Secrétaire Général du MEN, a expliqué à cette occasion, que le projet TAFITA est un projet de coopération technique entre le Gouvernement du Japon et la Répu­-
blique Démocratique de Madagascar. Il consiste à accompagner le MEN dans la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie de gestion de l’école à travers l’opéra­tionnalisation du « Projet d’Etablisse­ment Contractualisé (PEC) ». Cette approche PEC consiste à améliorer l’accès et la rétention, la qualité de l’éducation et la gouvernance de l’école, d’une part par la mise en place d’un nouveau comité de gestion « FEFFI » impliquant tous les acteurs éducatifs locaux (parents d’élève, communautés, enseignants et acteurs locaux) et les agents des services techniques déconcentrés et collectivités territoriales décentralisées, et d’autre part par la mise en œuvre d’un plan de développement au niveau de l’école.
Le Projet TaFita s’étend sur quatre ans (2016-2020) et appuiera à cette fin dans la recherche d’un modèle fonctionnel dans les régions Analamanga et Amoron’i Mania. A terme, le MEN et l’ensemble des partenaires techniques et financiers évalueront l’efficacité et la fonctionnalité du modèle pour ajustement et adoption en vue de la généralisation à l’échelle nationale.
Les deux Gouvernements estiment que l’éducation constitue l’un des fondements du développement humain et une source de croissance d’un pays. Ils jugent primordial d’accroitre les taux d’inscription scolaire et d’achèvement des études tout en améliorant la qualité de l’enseignement primaire afin de créer des bases solides pour l’enseignement secondaire et supérieur. Cela est, par ailleurs, aligné aux objectifs du Plan National de Développement aussi bien qu’au Plan Intérimaire pour l’Education (PIE 2013-2015). Pour lancer le démarrage des interventions, le 1er comité conjoint de coordination du Projet a été mis en place hier. Rabeson Rolland Justet, SG du Men, en est le président.

L.R

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