La sécheresse qui sévit actuellement sur les hautes terres affecte les activités des paysans. A Merimanjaka, dans la commune rurale d’Ambohijanaka, la terre se dessèche et les cours d’eau destinés à arroser les plantes tarissent.« Nous essuyons une énorme perte financière. A cause de l’insuffisance d’eau de pluie, la qualité des cultures de contre-saison comme les légumes a tendance à se dégrader » déplore Claria, qui peine à écouler ses produits. La chaleur et le manque d’eau dérèglent le cycle de croissance des légumes. Par ailleurs, les autres cultures résistantes à la sécheresse, comme les brèdes et les ignames, sont ravagés par les insectes. Les mauvaises conditions météorologiques sont toujours désignées du doigt comme étant à l’origine de cette situation. Claria compte cependant se rattraper avec la riziculture, dans l’espoir que la pluie sera à ce moment là au rendez-vous. Les paysans souhaitent vivement que les autorités aient recours à la pluie artificielle afin de pouvoir procéder au « ketsa » ou repiquage du riz dans des conditions favorables. Selon toujours Claria, le « ketsa » qui constitue la première étape de la riziculture, aurait dû se faire le mois dernier, mais par faute de pluie, les paysans n’ont pas pu le faire
L.R
