Le syndicat des corps du ministère des affaires étrangères (SYNCORMAE) a dénoncé samedi, dans un communiqué, les actes déplacés de certains responsables des instances hiérarchiques du ministère. Des actes de dénigrement et des propos discriminatoires à connotations racistes à l’égard des membres du corps du ministère des affaires étrangères, ainsi que de la violence verbale et morale à l’encontre de l’ensemble des membres du personnel, ont été dénoncés par le syndicat.
Par ce communiqué, le SYNCORMAE souligne que ces agissements créent une ambiance délétère au sein de l’administration publique et vont à l’encontre de la constitution en vigueur, notamment dans la préservation de l’unité sans distinction de région, d’origine ethnique, de religion, d’opinion politique et de sexe. « Des valeurs qui sont contraires aux principes du président de la République, garant de la constitution », rappelle-t-il.
Face à la situation, le syndicat du corps du ministère des affaires étrangères indique que les actes commis par ces responsables des instances hiérarchiques ne peuvent être tolérés, ni au sein de l’administration, ni à celui de l’appareil diplomatique. « La diplomatie se doit être un promoteur de l’inclusion et de l’égalité de tous », selon le communiqué.
Le SYNCORMAE entend utiliser les moyens légaux et médiatiques pour dénoncer ces agissements. Par ailleurs, le syndicat a souligné dans son communiqué les autres revendications en suspens, notam-
ment l’application des dispositions réglementaires régissant la carrière de ses membres, tel que le système de rotation et d’affectation, ou encore la perception d’émoluments dont la dotation a été approuvée par la loi des finances initiale (LFI) 2022.
Marc A.
Imprimer