Le tourisme constitue un levier de développement. S’il existe des sites qui attirent les touristes dans la grande île, ce sont les parcs nationaux. La mise en concession d’une partie de certains parcs nationaux contribuera non seulement à développer l’écotourisme de luxe à travers la valorisation de la nature malgache, mais permettra également à Madagascar National Parks de détenir une autonomie financière.
La mise en concession écotouristique de certains parcs nationaux favorise la venue des investisseurs tant internationaux que locaux et ne peut qu’attirer davantage de touristes. La réserve d’Ankarana, le parc de Bemaraha, le parc de l’Isalo, le parc d’Analamazaotra Mantadia entre autres…sont concernés et figuraient au centre des opportunités d’affaires lors du forum international du tourisme et du transport «Wave» qui s’est tenu du 17 au 20 septembre 2019 au CCI Ivato, à l’initiative de la Présidence de la République et sous la tutelle du Ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie avec de nombreuses entités. Des investisseurs ont fait part de leur intérêt lors de ce rendez-vous inédit.
Des experts de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) sont attendus dans nos murs cette semaine, tel qu’il a été annoncé vendredi dernier par docteur Mamy Rakotoarijaona, Directeur Général de Madagascar National Parks. Les études menées par l’UICN permettront en effet de délimiter les zones, la durée et les retombées économiques de la concession. C’est au niveau des zones tampons et non au niveau des noyaux durs que les concessions peuvent se faire. Il importe également d’avoir un cadre juridique bien défini.
Par ailleurs, la mise en place de concessions au sein des parcs nationaux permettra à Madagascar National Parks d’obtenir une autonomie et une pérennisation financière à travers une augmentation de revenus supplémentaires. Nul besoin de rappeler que la MNP est une association de droit malgache chargée de gérer 43 aires protégées composées de parcs nationaux de types terrestres et marins, réserves spéciales et de réserves naturelles intégrales. A noter que ces aires protégées constituent un levier d’incitations économiques pour la conservation et le développement local.
C.R
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