Monja Roindefo : “J’ai des réponses aux problèmes actuels”

Monja Roindefo : “J’ai des réponses aux problèmes actuels”

Le président national du parti MONIMA sort de son silence face à l’évolution de la situation politique actuelle. Les dirigeants du pays, tout comme les opposants au régime, ont été mis au pied du mur par Monja Roindefo Zafitsimivalo. C’était lors d’une conférence de presse qu’il a donnée hier dans sa demeure d’Antsakaviro. La responsabilité est partagée, selon cet ancien Premier Ministre, mais qu’il appartient au peuple de décider des moyens et de la voie qu’il veut suivre pour sortir de la situation actuelle.
Pour ce faire, l’ancien PM a affirmé avoir un plan d’action à très court terme, à moyen terme et à long terme pour remédier à la situation actuelle. Il a ainsi déploré l’absence de réactions des actuels dirigeants du pays sur des lettres de proposition d’aides pour pallier les phénomènes d’insécurité qui ont pris de l’ampleur dans le pays.
Condamnations sur les tueries de Beroroha et Mahamasina
La conférence de presse d’hier a également été une occasion pour le numéro un du parti MONIMA de déplorer les actes violents qui se sont produits à Mahamasina et à Beroroha ayant causé des pertes de vie d’innocents. Il a ainsi appelé les dirigeants actuels à indemniser les blessés et à prendre en charge les funérailles. Il a ainsi jugé intolérable que les responsables de tels actes ne soient pas identifiés. « Dans un État de droit, sanctionner les coupables est une condition qui s’impose », a-t-il insisté. Pour lui, un tel acte ne doit pas rester impuni.

 Code de la communication

En ce qui concerne l’adoption du Code de la Communication, le parti MONIMA a affiché sa position. Monja Roindefo estime ainsi que la presse se trouve menacée par ce projet actuellement en débat à l’Assemblée Nationale. Pour l’ancien PM, l’absence de dialogue dans la mise en œuvre de ce code se traduit par cette revendication d’ajournement de certains journalistes. Un dialogue absent dans la pratique des actuels dirigeants, estime Monja Roindefo.

Marc A.

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