Nouvelle majorité à l’A.N. : Le Mapar persiste et signe

Nouvelle majorité à l’A.N. : Le Mapar persiste et signe

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En pleine préparation de la mise en place d’une majorité parlementaire, des députés se mobilisent pour essayer de convaincre leurs collègues. De son côté, le groupement politique Mapar campe sur sa position. Pour le Mapar, un système d’approche-parti pourrait être adopté afin d’engager l’ensemble des partis politiques décidés à inclure cette majorité dans le processus de développement de Madagascar.
Jean Brunelle Razafitsiandraofa, député d’Ikongo et non moins Président du groupe parlementaire Mapar, a souligné que l’engagement de chaque parti permettra d’assurer la stabilité politique, non seulement au sein de l’Assemblée Nationale, mais également dans l’ensemble des institutions. « Il faut maintenant cesser de rafistoler des signatures engageant uniquement un député pour éviter des formes d’instabilité », a-t-il indiqué. Il a rappelé que cette méthode a été adoptée depuis la mise en place du gouvernement Kolo Roger et professée maintenant par l’actuel gouvernement Ravelonarivo. En vain, la stabilité n’a pas pu être assurée et la vie de la Nation se trouve actuellement bloquée, a fait remarquer ce Président de groupe parlementaire.

Notion de majorité présidentielle
En ce qui concerne la notion de majorité présidentielle, elle ne doit pas être forcément la majorité parlementaire. Pour le député Jean Brunelle Razafitsiandraofa, cette majorité a pour vocation de défendre un programme de développement défini. De ce fait, les actions des députés inscrits dans cette majorité doivent aller dans le sens de la réalisation de ce programme.
Au sujet du pacte de responsabilité, le député d’Ikon­go a indiqué que cette initiative se relaye avec la mise en place de cette majorité parlementaire. « La mise en place du pacte de responsabilité est une décision de justice. Elle doit être appliquée sinon nous rentrons tous dans un État de non droit », a-t-il indiqué. Toutefois, il estime que le pacte doit mettre en exergue l’instauration d’un climat d’apaisement et de stabilité propices au développement et aux investissements.

Marc A.

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