Ny Vonimbohangy tsiadana : Deux memebres du groupe morts noyés

Ny Vonimbohangy tsiadana : Deux memebres du groupe morts noyés

Le week-end pascal a viré au drame pour une famille, lors d’une sortie à Moramanga. Il existe des endroits qui conservent encore des «tabous», et les deux filles en sont peut-être victimes, ne connaissant pas les us et coutumes du lieu.

Deux filles, respectivement âgées de 17 et 21 ans, membres de la formation musicale Vonimboahangy Tsiadana et issues d’une même famille, ont été retrouvées mortes par noyade au cours d’une virée familiale à Moramanga, durant le lundi de pâques. Les témoignages récoltés auprès de l’oncle des victimes sur les circonstances étranges de l’accident semblent relever du paranormal. Les faits sont survenus au niveau du pont de Betrafo Antetibato. La famille des victimes a auparavant déjà requis l’avis des riverains avant de choisir l’endroit idéal pour une pique nique. Aux environs de 16 heures, les enfants, qui ont joué sur la rive du fleuve incriminé, ont accouru afin d’alerter les grandes personnes, affairés à griller les brochettes, que les filles se sont noyées. Les mêmes enfants ont ainsi raconté qu’elles étaient 3 à être tombées dans l’eau, toutefois, la 3ème fille a pu sortir saine et sauve de l’eau puisqu’elle sait nager, ce qui ne fut pas le cas pour les 2 autres. « Elles auraient été attirée par un poisson géant de couleur argentée. Elles auraient ainsi plongé dans le fleuve sans avoir réfléchi, comme attirée par quelque chose que nous ne pouvons pas rationnellement expliquer », a rapporté leur oncle. Pendant une trentaine de minute, les membres de leur famille se sont collectivement investis dans les recherches afin de sauver leurs progénitures, sans aucun résultat. Ils ont ainsi décidé de solliciter l’aide des riverains, lesquels ont pris le relais jusqu’à 20 heures. Comme lors de la première tentative de sauvetage, ils sont revenus bredouilles. Le lendemain, les riverains ont ainsi suggéré aux membres de la famille des victimes à recourir aux « fombafomba » afin de lever les tabous qui protégeraient le lieu. Un premier corps a ainsi pu être repêché aux environ de 9 heures du matin. Les recherches se sont poursuivis, mais en vain. La grand-mère de la 2ème victime a également décidé de procéder au « fombafomba » afin d’implorer les esprits susceptibles d’habiter le fleuve de lui rendre sa petite fille. Comme par miracle, le 2ème corps a été retrouvé aux environs de 11 heures, accroché à une chaloupe, au grand soulagement de la famille. Selon les précisions qui nous ont été apportées, du sang suintait sur les yeux ainsi que les oreilles du premier corps, tandis que le 2ème avait les yeux enflés.

L.R.

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