Opération d’urgence : Plan d’engagement de la Banque Mondiale

Opération d’urgence : Plan d’engagement de la Banque Mondiale

Le plan d’engagement de la Banque Mondiale a été présenté hier par Keiko Kubota, lead de l’équipe économique de la Banque Mondiale à Madagascar. La formation du nouveau gouvernement, a-t-elle rappelé, s’est faite en avril 2014. C’est par la suite que la Banque Mondiale a élaboré les 18 notes de politiques économiques.
Pour sa part, le programme de mise en œuvre de la politique générale de l’Etat a été présenté au mois de mai dernier. Les opérations menées actuellement par la Banque Mondiale sont ainsi qualifiées d’ « opérations d’urgence ». Une fois que le gouvernement aura mis en place son document de stratégie de réduction de la pauvreté, une stratégie de partenariat couvrant une période de 4 ans, sera mis en place pour que des opérations de développement puissent être réalisées.
Ces deux dernières années, selon les précisions de Coralie Gevers, Country Director de la Banque Mondiale, les opérations d’urgence ont été principalement orientées sur l’éducation, la santé et l’agriculture avec des actions focalisées principalement dans le Sud du pays. 200 millions USD ont été débloqués ces deux dernières années.

Appui budgétaire
La Banque Mondiale va développer un projet d’appui au soutien budgétaire du gouvernement, ce que la Country Director de la Banque Mondiale qualifie de « boule d’oxygène » pour ce gouvernement. La façon rapide de les aider, selon ses dires, c’est de donner un soutien budgétaire. « Nous allons faire ça avec les PTF dans les mois à venir ».

Bonne gouvernance
Parmi les attentes de la Banque Mondiale figurent celles qui se rapportent à la gouvernance. « On a vu la détérioration de la gouvernance, ces dernières années (…). Au niveau des partenaires techniques et financiers, il est important que l’on s’assure que ce financement sera bien utilisé. Il faut une meilleure gouvernance ».
Il est précisé dans la publication portant sur les 18 notes de politiques économiques présentées hier que les règles doivent être claires, appliquées de manière égale à tous et devraient être mises en place à travers des débats des parties prenantes. La bonne gouvernance, selon la Banque Mondiale, permet au pays de tirer le meilleur parti des ressources disponibles. « Elle inspire aussi la confiance aux investisseurs, ce qui stimulera  de meilleurs rendements pour les ressources disponibles ».

C.R

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