Port de Toamasina : Dispositifs pour réduire les délais de dédouanement

 

 

 

 

Toutes les entités opérant au port de Toamasina ont récemment rencontré les opérateurs bénéficiant de la Procédure accélérée de dédouanement (PAD). L’objectif de cette rencontre était d’identifier des pistes d’initiative pour réduire les délais de dédouanement. Les intervenants de la chaîne logistique du port de Toamasina ont pris part activement à cette rencontre, à savoir les sociétés de manutention, les compagnies maritimes, les transitaires, la société du port à gestion autonome de Toamasina ainsi que la Direction générale des douanes. Cette rencontre s’insère dans le plan stratégique de la Direction Générale des Douanes 2020-2023 qui pose parmi ses objectifs «une facilitation des échanges à travers une transparence et un partenariat accrus », ainsi que « la favorisation, la facilitation et la promotion du civisme fiscal». L’atteinte de ces objectifs se mesure, entre autres, par la réduction des délais de dédouanement et la mise en place d’un programme pour les opérateurs à faibles risques bénéficiant d’une procédure simplifiée, soit le programme « Opérateurs agréés ».
Parmi les résolutions de cette rencontre, un task force sera créé en vue de la mise en place de ce programme, à travers lequel l’administration des douanes accorde des privilèges en termes de facilitation aux opérateurs économiques qui répondent à un certain nombre de critères et conditions fixés au préalable, en lien avec le civisme fiscal et la fiabilité. Ce programme est un alignement aux normes internationales de l’actuelle procédure accélérée de dédouanement. Pour rappel, la PAD est une procédure permettant aux entreprises bénéficiaires de ce programme de jouir du circuit vert, c’est-à-dire, l’enlèvement immédiat de leurs marchandises après le dépôt d’une déclaration en douane.

Recueillis par C.R

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Marché d’Anosibe : Une centaine de box réduits en cendres

 

 

 

 

Le marché d’Anosibe a été la proie d’un incendie hier, vers une heure du matin. Le bilan provisoire fourni par la direction des marchés de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) fait état d’une centaine de box ravagés par le feu, notamment aux hangars F et G, réservés aux produits maraîchers et aux boucheries.
Si aucune perte de vie humaine n’est déplorée, les dégâts matériels relevés sont, en revanche, estimés à 90%. Les sapeurs pompiers, aidés par les riverains, sont parvenus à maîtriser l’incendie au terme de 4 heures de combat acharné.
Les commerçants parlent d’une perte sans précédent. Le feu a non seulement détruit des centaines de kilos de légumes et de viande, mais des équipements électroniques ainsi que d’importantes sommes d’argent ont également été réduits en cendres.
Selon les témoignages, un court-circuit, parti du hangar F, aurait été à l’origine de cet incendie. Rija Randrianarisoa, directeur des marchés de la CUA a, cependant, indiqué qu’il est trop tôt pour se manifester et que les investigations, actuellement en cours, devront déterminer les circonstances exactes et causes de l’incendie.
Les autorités prévoient de procéder au nettoyage ainsi qu’aux travaux de réhabilitation les lieux du sinistre une fois les constats achevés par les éléments de la brigade criminelle. Des mesures de précaution seront également prises afin de prévenir de tels incidents.

L.R

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LTP d’Ambohidratrimo : Manifestation des élèves dans un litige foncier

 

 

 

 

Les élèves du lycée technique et professionnel (LTP) d’Ambohidratrimo ont tenu un sit-in jeudi pour protester contre l’intervention d’un huissier de justice, chargé d’exécuter une décision de justice sur un litige foncier opposant l’établissement à un particulier. Selon les témoignages, cette décision notifie aux responsables de l’établissement le début de travaux de mise en place d’une voie publique qui devrait traverser la cour de l’établissement.
Les élèves se sont aussitôt insurgés contre un tel projet, susceptible de causer de nombreux préjudices, tels que l’exposition aux risques d’accidents de la circulation, la perturbation des classes, ou encore les impacts sur leur santé.
Les dirigeants du LTP d’Ambohidratrimo ont ainsi interpellé les autorités compétentes sur ce cas.
La version du camp adverse, qualifie cependant, ce mouvement de contestation « d’entrave à une décision de justice ». Il déplore le comportement des dirigeants de l’établissement scolaire qu’il qualifie de « mauvaise foi ». Il accuse même les dirigeants de l’école de « manipuler les élèves afin de servir leurs intérêts personnels ». La partie adverse a également dénoncé les infractions commises par les responsables de l’établissement, qui ont érigé une infrastructure sur le terrain litigieux sans autorisation légale préalable. Or, selon les explications, ce terrain litigieux faisait partie de la RN4 avant que l’établissement scolaire ne soit édifié dessus. S’ajoute à cela le fait que ce litige foncier avait déjà fait l’objet d’une bataille juridique, en faveur du titulaire du projet.
Les responsables de l’établissement scolaire, pour leur part, avaient saisi la cour d’appel en 2019 sans obtenir gain de cause.
Enfin, les autorités étatiques en charge de cette circonscription, pour leur part, ont été averties 48 heures avant l’exécution de cette décision de justice.
L.R
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Opération carte nationale d’identité : Des imprimeries privées en renfort à l’Imprimerie nationale

 

 

 

 

Le conseil des ministres de mercredi dernier a mis en place une procédure dérogatoire consistant à mobiliser des imprimeries privées à renforcer l’Imprimerie nationale afin d’assurer la bonne marche de l’opération « jugement supplétif d’acte de naissance et de carte nationale d’identité ». Le conseil des ministres a qualifié « d’insuffisante » la capacité de l’Imprimerie nationale à répondre aux besoins du ministère de l’intérieur et de la décentralisation, et nécessite ainsi un appui urgent des imprimeurs privés notamment dans la production des imprimés officiels indispensables à la campagne.
Dans sa communication du 26 octobre dernier, le gouvernement a fait savoir que cette procédure dérogatoire est conforme à la loi 2016-055 du 25 janvier 2017 portant code des marchés publics. En effet, l’attribution des marchés pour chaque imprimerie privée doit passer par un appel d’offres émis par le gouvernement.
Marc A.
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Exportation de viande bovine : Les vétérinaires réclament un texte plus explicite

 

 

 

 

L’ordre des médecins vétérinaires demande des textes plus explicites afin d’éviter toute suspicion de crime dans le secteur bovin notamment dans le cadre de l’exportation de viande de zébus. D’après Josoa Rakotosamimanana, président de l’ordre des médecins vétérinaires, le contenu des textes est insuffisant notamment au sujet de la mise en place d’abattoirs pour l’export. Des décrets ou des arrêtés doivent être mis en place afin d’optimiser l’élevage bovin destiné à l’exportation. Une meilleure application des textes permettra d’ailleurs d’éviter les suspicions d’exportation de bovidés issus de vols.
En ce qui concerne les supputations formulées à l’encontre des médecins vétérinaires dans des cas de vols de bovidés, Josoa Rakotosamimanana a fait savoir que ses collègues ne sont en aucun cas responsables des noms des propriétaires de bovidés. En effet, les médecins vétérinaires ne signent que les carnets de vaccination des bovidés. Les signatures en blanc constituent une infraction commise par les vétérinaires qui doivent, par conséquent, passer en conseil de discipline.
Rappelons que Madagascar s’apprête à relancer l’exportation de la viande bovine très prochainement. Le conseil des ministres de la semaine dernière avait approuvé la mise en effectivité d’une société d’exportation, impolantée à Taolagnaro.

Marc A.

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Madagascar – Australie : Intensification de la coopération dans le secteur minier

 

 

 

 

Keara Shaw, chargée d’affaires de l’Australie à Maurice, également en charge de Madagascar, est de passage dans la grande île. Elle a été reçue hier par Herindrainy Olivier Rakotomalala, ministre des mines et des ressources stratégiques à son bureau d’Ampandrianomby.
L’Australie étant l’un des leaders mondiaux du secteur minier, la coopération dans ce domaine a été au centre des discussions. «Sur les 150 boursiers malgaches en Australie, plus de 90% travaillent dans le secteur minier. J’espère qu’à travers un tel renforcement de capacité, on va aider Madagascar à tirer les bénéfices considérables des ressources naturelles », s’est exprimée la chargée d’affaires.
Parmi ces boursiers, nombreux occupent actuellement des postes de responsabilité au sein du ministère, selon les précisions du ministre des mines Herindrainy Olivier Rakotomalala. «L’un des facteurs du développement de l’Australie est la gestion des ressources minières. Il est important de renforcer la coopération dans ce domaine. La chargée d’affaires a par ailleurs partagé les expériences de l’Australie en ce qui concerne leur propre Code minier par exemple », a-t-il enchaîné.
La coopération potentielle dans le domaine du «Digital Earth Africa » a également au cœur des discussions. Il s’agit d’une plateforme établie par l’Australie pour les pays d’Afrique permettant notamment de visualiser et d’analyser les données d’observation de la terre. « Nous espérons que cela va être très utile au ministère malgache des mines et des ressources stratégiques », a précisé Keara Shaw. Les autres formes de coopération qui pourront être bénéfiques aux deux pays ont également été abordées.
La chargée d’affaires de l’Australie, Mrs Keara Shaw, s’est dite impressionnée par les profondes connaissances du ministre Herindrainy Olivier Rakotomalala dans ce secteur si complexe. «J’admire sa volonté d’en tirer les bénéfices meilleurs pour son pays. J’espère que l’Australie puisse être un partenaire important dans cette tâche».

C.R

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Accès à l’eau : Un domaine majeur de coopération avec les Etats-Unis

 

 

 

 

Le département américain, par le biais de l’USAID Madagascar coopère depuis longtemps avec Madagascar dans le domaine de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène. Le raffermissement de cette relation bilatérale a été mis en exergue jeudi lors de la visite de courtoisie, rendue par SEMme Pierangelo, ambassadeur des Etats-Unis au ministre de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène Fidiniavo Ravokatra.
Madagascar fait partie des premiers pays bénéficiaires des dons des USA.
Cette rencontre a également permis aux deux parties de discuter des perspectives de coopération pour les 5 années à venir. Il a été convenu que le secteur privé sera favorisé afin d’accélérer l’accès à l’eau potable pour tous. La situation dans le Sud a également été abordée. Le gouvernement américain mène des actions sur place. Toutefois, la question relative à la recherche de solutions à court, à moyen et à long terme a été étudiée lors de cette rencontre.

C.R

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Lutte contre les vols de carburant : Des compteurs de dépotage dans les centrales thermiques

 

 

 

 

La JIRAMA intensifie sa lutte contre les vols de carburants. L’une des stratégies adoptées consiste à installer des compteurs de dépotage dans les centres de production thermique de la JIRAMA. Le projet a débuté à Antsohihy, à Mananjary et à Ihosy.
Ce système de télémesure de carburant permet de consulter, depuis Antananarivo, le volume de carburant déposé, la quantité consommée par chaque groupe électrogène et le kWh produit par chacun. Ce qui signifie que la consommation spécifique de chaque groupe va
être déterminée de manière précise après l’installation de ce compteur de dépotage.
Après ces 3 premiers centres, le projet va être élargi aux 19 autres sites et, plus tard, à tous les sites de la JIRAMA de tout le territoire national.
En plus de l’installation de cet appareil, des compteurs intelligents sont également posés sur chaque groupe électrogène des centrales thermiques d’Antsohihy, d’Ihosy et de Mananjary en vue d’augmenter, en temps réel, le kWh produit et déterminer, à distance, la consommation spécifique de chacun des sites.

C.R

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Art culturel : Des peintres malgaches à Paris

 

 

 

 

L’association « Malagasy Charities », en collaboration avec le ministère de la communication et de la culture, organise la première édition de l’exposition de peinture intitulée « Madagasc’ART dans le monde » du 18 au 26 novembre à la Résidence de l’ambassade de Madagascar à Paris. Cet évènement servira de tremplin aux artistes peintres malgaches et d’outil de promouvoir leur visibilité en Europe et dans le monde entier.
Madagasc’ART a pour objectifs de partager les valeurs artistiques malgaches, d’enrichir et de développer les relations culturelles et artistiques, de promouvoir le savoir-faire malgache, de faire rayonner Madagascar à l’international à travers la peinture et enfin, d’accompagner les nouveaux talents de la nouvelle génération à la conquête du milieu artistique mondial.
La majorité des artistes exposant viennent spécialement de Madagascar pour participer uniquement à cet événement de grande envergure. La diaspora en France sera également représentée.

Velo Ghislain

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Terrorisme et blanchiment de capitaux : Des faits suspicieux repérés par le SAMIFIN

 

 

 

 

Le service de renseignements financiers malgache (SAMIFIN) reste aux aguets pour protéger Madagascar des crimes financiers liés au terrorisme et du blanchiment des capitaux. Dans une intervention à la presse, mercredi en marge de l’atelier sur la lutte contre le blanchiment de capitaux, Mamitiana Rajaonarison, directeur général de ce service a évoqué deux à trois transferts de fonds suspects repérés par son service, liés à des associations et organisations à but non lucratif. « Dès que les origines de ces fonds sont suspectes, des investigations sont aussitôt lancées », a-t-il soutenu. Le DG du SAMIFIN a, entre autres, souligné que les financements du terrorisme peuvent servir de préparation d’attaque terroriste, de préparation d’agents terroristes ou aussi de financement de voyages d’une personne susceptible de commettre une attaque à l’étranger.
Les cas de blanchiment de capitaux liés aux trafics de drogue ont également été abordés. Madagascar pré­sente le risque potentiel de devenir une plaque tournante d’importation et d’exportation de drogues dans la Région Océan Indien, a-t-il indiqué. Une menace réelle qui demande une évaluation des risques afin d’instaurer une stratégie de lutte efficace.
En matière de recueil des renseignements, le DG du SAMIFIN a fait savoir que les investigations menées par son service sont déclenchées soit par des déclarations d’opérations suspectes (DOS) formulées par les banques, des avocats ou des huissiers, soit par des services de renseignements étrangers.

Marc A.

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Filière rizicole : 65 milliards d’Ariary du Japon dans la production de semences

 

 

 

 

Quelques heures après avoir remis ses lettres d’accréditation au président de la République Andry Rajoelina, le nouvel ambassadeur du Japon s’est immédiatement mis au travail. En effet, SEM Koji Abe a signé au palais d’Iavoloha l’échange de notes portant sur le projet de don au développement de champs et d’installations de production de semences de riz à Madagascar. Un projet qui sera financé par le gouvernement nippon à hauteur de 2,250 milliards Yens, soit 65 milliards d’Ariary.
Ce projet ambitionne d’accroître la production de semences certifiées, indispensables à l’augmentation de la production de riz, en renforçant les fonctions des institutions impliquées dans la production de semences certifiées par la réhabilitation et la construction d’installations et la fourniture d’équipements. Il s’agit d’un projet destiné à contribuer à la réalisation de la Stratégie nationale de développement rizicole (SNDR) dont le but est de porter la production de semences certifiées à 10.000 tonnes.
Rappelons que le gouvernement nippon considère la riziculture comme l’un des axes prioritaires de sa coopération avec la Grande Île.

Marc A.

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