Tourisme : Insuffisance d’établissements de standing international

 

 

 

 

Le ministre du tourisme Joël Randriamandranto a déploré l’insuffisance d’établissements de standing international pouvant accueillir les touristes étrangers à Madagascar. Lors d’une séance de mise au point avec son staff, le ministre a soulevé un sérieux gap susceptible d’handicaper le secteur, notamment dans les destinations phares de Madagascar.
En faisant allusion à la localité de Ranohira, le ministre Joël Randriamandranto a rappelé qu’elle abrite le parc national d’Isalo. Or, seuls 4 établissements de trois étoiles ou plus, avec en moyenne 30 chambres par établissement y sont implantés. Cette faible capacité d’accueil entrave le flux de touristes dans la mesure où ces établissements sont souvent saturés à chaque haute saison touristique. Ranohira n’est pas un cas isolé. Le même phénomène est constaté dans de nombreux sites touristiques de Madagascar.
Le ministre du tourisme se réjouit des avancées réalisées en matière de promotion de la destination Madagascar. Cependant, il estime qu’il faut davantage d’investissements pour accueillir les visiteurs dans les meilleures des conditions.
Les chiffres avancés par le staff du ministère du tourisme font état d’un investissement de 125.000 USD pour un établissement 3 étoiles avec les équipements adéquats. Cet investissement s’élèverait à 295.000 USD pour un 4 étoiles et environ 390.000 USD pour un 5 étoiles.
Le ministère du tourisme compte sur le prochain forum des investisseurs pour présenter les opportunités d’investissement dans le secteur du tourisme. Ce département a indiqué avoir d’ores et déjà identifié les investisseurs potentiels qui vont participer à l’événement.

L.R

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Alimentation scolaire : Des enjeux considérables

 

 

 

 

Le Programme alimentaire mondial (PAM) est le principal partenaire du gouvernement malgache dans la mise en œuvre du programme national d’alimentation scolaire. Un tel programme permet non seulement de lutter contre l’insuffisance alimentaire, mais joue également un rôle majeur dans le maintien des enfants en milieu scolaire. De nombreux enfants arrivent en effet à l’école sans avoir rien mangé. «L’alimentation scolaire améliore l’accès à l’école primaire, contribue à réduire le taux d’abandon scolaire et améliore la capacité des enfants à se concentrer. Ce qui contribue ainsi à de meilleures performances et de meilleurs résultats», a indiqué Marie-Donna Ranai­voarivelo, chargée de programme alimentation scolaire du PAM.
Des efforts sont concédés pour améliorer l’alimentation scolaire tant en quantité qu’en qualité. Une alimentation diversifiée est désormais offerte pour des apports nutritionnels, énergétiques et aussi pour renforcer le système immunitaire des élèves bénéficiaires.
Une des innovations de ce programme est la prise de responsabilité des parents et des communautés villageoises. Les parents se chargent notamment de cuisiner et de préparer les repas. Les communautés, pour leur part, s’impliquent dans la plantation des vivres. Les récoltes serviront à approvisionner les cantines scolaires. Ce qui offre des opportunités pour les achats locaux de produits frais et contribue à développer l’économie locale. Cette démarche basée sur les achats locaux contribue à pérenniser les cantines scolaires. A ce jour, 900 écoles de 8 régions et 18 districts de Madagascar en sont bénéficiaires.

C.R

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Santé animale : Réunion d’urgence du comité technique et scientifique

 

 

 

 

Le comité technique et scientifique mis en place par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a tenu sa première réunion d’urgence mardi à Fiadanana, afin d’étudier les cas de tuberculose qui ont causé mort des animaux du parc botanique et zoologique de Tsimbazaza.
Le renforcement de la surveillance de l’état de santé des animaux du parc, la prévention et le traitement des maladies susceptibles de les affecter, ainsi que l’optimisation de leur prise en charge, de leurs conditions de captivité et de détention ont été discutés.
Le ministère rappelle que sur les 56 animaux dépistés, 12 ont été positifs à la tuberculose dont 8 sont morts et 4 autres sous traitement et placés en quarantaine.
Le comité technique et scientifique regroupe diverses entités, dont des représentants du parc botanique et zoologique de Tsimbazaza, de la direction des services vétérinaires et du programme de lutte contre la tuberculose.

L.R

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Coca-Cola : Habibo Group, distributeur exclusif

 

 

 

 

Les inconditionnels de la célèbre boisson gazeuse vont être ravis. C’est désormais officiel, « le Groupe Habibo, via sa filiale Sofia, a été désigné distributeur exclusif de Coca-Cola à Madagascar à compter de ce jour. Habibo Group, distribuera et commercialisera notamment les marques de boisson Coca-Cola, Fanta, Sprite et Schweppes sur tout le territoire national », précise un communiqué de la branche africaine The Coca-Cola Company.
Avec ce nouveau partenariat à Madagascar, la firme de boisson américaine s’engage à fournir des produits familiers des inconditionnels et consommateurs, d’une part et d’établir une relation stratégique avec ses clients en apportant une touche de différence dans les communautés qui les entourent. Le groupe Habibo s’appuiera sur les méthodes et les pratiques habituelles du système Coca-Cola. Ainsi, la compagnie Coca-Cola, confortée par sa présence dans plus de 200 pays du monde, fait son retour à Madagascar en se basant sur un système réactif avec, pour but, de générer de la valeur pour les clients détaillants et les consommateurs finaux. Une amélioration de la chaîne d’approvisionnement et l’utilisation de technologies de pointe pour un service client performant seront déployées par la compagnie avec le groupe Habibo.
Le groupe Habibo est dans la distribution de détail depuis cette année en rachetant les supermarchés du groupe sud-africain Shoprite à Madagascar qui seront prochainement rebaptisés « magasins U », « Super U » ou « U express ». Ce groupe de distribution malgache emploie actuellement 1.700 personnes.

Marc A.

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Santé animale . Réunion d’urgence du comité technique et scientifique

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Coca-Cola : Habibo Group, distributeur exclusif

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CUA : Des sanctions sévères contre le vandalisme

 

 

 

 

La commune urbaine d’Antananarivo (CUA) exprime son indignation face aux actes de dégradation d’infrastructures publiques et de toutes sortes de vandalisme et décide d’en sanctionner les auteurs. Les sanctions iront de la verbalisation aux poursuites pénales.
L’acte de vandalisme commis récemment sur la stèle de la première République à Analakely, ou encore la dégradation des espaces publics, ont provoqué un tollé général sur les réseaux sociaux. Des faits contraires aux ambitions de la CUA d’assainir et d’embellir la ville.

Velo Ghislain

 

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Primature – Mahazoarivo : Arnaud Guillois entend élargir la coopération avec Madagascar

Le nouvel ambassadeur de France a continué hier sa série de visites aux autorités officielles malgaches. SEM Arnaud Guillois a été reçu mardi matin par le premier ministre Christian Ntsay au palais de Mahazoarivo. Le renforcement des programmes de coopération entre les deux pays a longuement été discuté à cette occasion. A la sortie de cette visite de courtoisie, l’ambassadeur de France a qualifié cet entretien avec le chef du gouvernement de « prioritaire » depuis son arrivée dans la Grande Île il y a moins de trois semaines. « Il y a très peu de sujets sur lesquels la France et Madagascar ne travaillent pas ensemble » a-t-il fait remarquer pour démontrer la coopération de longue date entre les deux pays et qui sera renforcée dans le domaine économique, le développement durable, la biodiversité, l’énergie et l’éducation.
Dans le volet économique, SEM Arnaud Guillois a rappelé que les entreprises françaises contribuent à la croissance économique de Madagascar par la création d’emplois et la formation des jeunes.
En ce qui concerne le volet éducation et culture, il a fait savoir que parallèlement aux nombreux projets soutenus par d’autres partenaires étrangers, la coopération franco-malgache ira de l’avant.

Marc A.

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SIH : Soutenir le développement du secteur logement

La 24ème édition du salon international de l’habitat (SIH), un événement de l’agence Première ligne, se déroulera du 20 au 23 octobre au Forello Expo de Tanjombato sur le thème «soutenir le développement du secteur logement ».
L’événement a été présenté à la presse hier à Antaninarenina. Christiane Ralibetra, responsable de l’agence Première Ligne a fait savoir à cette occasion qu’« à Madagascar, les logements sont encore précaires et il importe d’apporter des solutions. C’est là tout l’intérêt du Salon international de l’habitat ».
Sous le parrainage du secrétaire d’Etat chargé des nouvelles villes et de l’habitat près de la présidence de la République de Madagascar, cette édition sera l’occasion d’acter à nouveau du dynamisme de la filière BTP. De nombreuses initiatives sont prises par ce département ministériel pour que les citoyens puissent avoir accès à des logements décents, sûrs et à prix abordables. «Les visiteurs pourront voir au stand du ministère les projets Trano mora, s’inscrire à des lotissements viabilisés, ou découvrir les résultats des recherches portant sur les techniques et matériels innovants, respectueux de l’environnement, et moins coûteux face à la flambée de prix des matières premières sur le marché mondial », s’est exprimée Adriana Rakotomalala, directeur de cabinet du SENVH.
Le salon affiche complet avec 150 stands d’exposition pour 4 jours, durant lesquels chaque participant aura l’opportunité de promouvoir ses offres commerciales.

C.R

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Diagnostic du secteur pétrolier : La plupart des investissements sont à perte

Face à la crise énergétique et à la crise climatique, les ressources pétrolières de Madagascar feraient-elles partie de LA solution? se demandent plus d’uns. L’ong WWF a travaillé avec le cabinet Rystad Energy pour réaliser une série de diagnostics. « Du point de vue économique et en considérant le scénario de prix, l’investissement pétrolier serait à perte (plus de dépenses que de recettes engendrées) sur les différents gisements de Madagascar, excepté le cas de Tsimiroro qui est actuellement dans sa phase-pilote », tel qu’il ressort des résultats du diagnostic du secteur pétrolier de Madagascar.
Par ailleurs, il y a peu de chances que les besoins en produits pétroliers de Madagascar soient satisfaits par l’exploitation des ressources pétrolières et gazières locales. « L’exploitation de ces ressources présente un risque économique important, un risque d’investissements à perte non attractif pour les compagnies et les financeurs », rapporte WWF. De plus, les coûts d’investissements requis sont supérieurs au prix du baril sur le marché mondial.
Voahirana Randriambola de WWF a indiqué que « les faits nous obligent à regarder la réalité en face, et à l’affronter ensemble pour adopter et mettre en œuvre rapidement des solutions durables pour satisfaire nos besoins croissants en transport et en électricité. Miser sur nos ressources pétrolières locales n’est pas réaliste. Dépendre sans fin des importations pétrolières ne nous mènera nulle part non plus. Les documents stratégiques sont riches en solutions pertinentes pour sortir de cette dépendance. Au-delà d’avoir des listes, il est urgent d’agir concrètement, sous le leadership de l’État compte tenu de l’effort multisectoriel requis et en associant concrètement tous les acteurs de la société».
WWF réitère sa volonté de travailler avec tous les acteurs de la société pour développer ensemble des solutions pertinentes et pérennes.

Recueillis par C.R

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Sécheresse dans le Sud : Un réservoir sur le fleuve de Mandrare comme solution

Pour tenter de trouver des solutions pérennes à la gestion des ressources en eau face à la sécheresse persistante du Sud de Madagascar, une mission sur terrain a été réalisée par un groupe d’experts hydrauliciens, de géologues, d’analystes… du 03 au 09 octobre dernier dans le Haut Mandrare, en région Androy.
«Une des solutions que l’on préconise serait de réaliser un gros stockage sur le fleuve Mandrare qui offrira de bonnes opportunités de développer l’eau sous tous ses usages (…). La Banque Mondiale intervient dans le secteur eau à travers le projet Mionjo, mais ce sont surtout des actions d’urgence, à court et à moyen termes. L’objectif est d’accompagner l’Etat à développer une vision sur le long terme pour changer l’économie du grand Sud », a précisé hier Pierre Boulenger, Senior Water Supply and Sanitation Specialist à la Banque Mondiale, en marge d’un atelier de restitution qui s’est déroulé à Anosy.
Cet atelier de restitution a permis d’avoir une vision éclairée des résultats de la mission de terrain pour mieux préciser le potentiel offert par la réalisation d’un futur réservoir sur le fleuve Mandrare, dans le cadre d’un développement durable dans les régions du Grand Sud, notamment d’Anosy et d’Androy qui en seront les principaux bénéficiaires. «Parmi les grands projets dans le Sud, la réalisation d’un barrage dans le bassin Haut Mandrare (estimé à 800 millions de m3 par an de stockage d’eau), apparaît comme une option intéressante, à même de sécuriser l’alimentation en eau potable et agricole, de développer des surfaces irriguées, et de produire de l’énergie », a indiqué le ministre de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène.
Jocelyn Raharimbola, gouverneur de la région Anosy s’est réjoui de ces résolutions, estimant qu’un tel projet constitue une lueur d’espoir pour les populations exposées à la sécheresse. Des orientations concluantes de la descente sur terrain; d’échange avec les différents secteurs concernés piloté par le MEAH, en termes d’eau, d’agriculture, d’énergie, d’environnement, de route, et d’aménagement du territoire sont ressorties de cette séance d’hier. Des échanges qui s’avèrent capitaux et indispensables à la suite à donner à cette réflexion sur l’aménagement rural, transformatif de la zone.

C.R

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