Sécurité routière : Une affaire de tous
Panel international sur le cacao : Madagascar, pays hôte
Madagascar va accueillir en juin 2023 le panel international sur le cacao, selon décision, la semaine dernière, de la 106ème session du Conseil de l’Organisation Internationale du Cacao (ICCO). Le lobbying intense et la présence physique à Abidjan du ministre de l’Industrie, et du Commerce, Edgard Razafindravahy ont été décisives dans le choix de Madagascar au détriment du Pérou et du Venezuela.
Le panel est un évènement majeur dans le domaine du cacao. A cette occasion, les meilleurs experts internationaux seront réunis pour évaluer les pays candidats. À l’issue des évaluations seront reconnus les meilleurs cacao fins produits dans le monde, et le quota attribué à chaque pays. Bien que Madagascar ne produise qu’un peu plus de 14.000 tonnes de cacao par an, la grande île propose un cacao de qualité d’excellence, qui n’est malheureusement pas suffisamment exploité sur le marché international. L’organisation du panel permettra d’affirmer la notoriété de Madagascar sur le cacao d’excellence et d’attirer les regards du monde entier, notamment des pays consommateurs. La qualité cacao fin, reconnue par le panel d’expert, garantira une amélioration importante du revenu des planteurs.
C.R

Journée mondiale de l’habitat : Célébration ce jour
CHAN : Madagascar dans le groupe C
Circulation urbaine : Les taxi-motos désormais autorisés à Antananarivo
Examiné pour la 3ème fois en conseil municipal, les taxi-motos sont désormais autorisés à opérer dans la commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Avec 27 voix favorables, une voix contre et une abstention, le conseil municipal a validé, en session extraordinaire de vendredi, l’usage des deux-roues en matière de transport de personnes, dans la capitale.
Toutefois, les conseillers municipaux ont interdit l’utilisation des tricycles et des cyclopousses sur l’étendue de la commune urbaine d’Antananarivo.
Cette nouvelle décision a aussitôt déclenché les réactions de l’association des taxis-ville de la capitale (FTAR). D’après Clémence Raharinirina, présidente de cette association et non moins conseillère municipale, l’insertion de trois sujets ayant été rejetés lors de la dernière session ordinaire, est une violation pure et simple des décisions entérinées par les conseillers municipaux. Elle a en effet souligné que les conventions avec Okalou et avec le « palet de la reine », au même titre que les taxi-motos, avaient été rejetées au mois dernier par le conseil municipal. Par conséquent, Clémence Raharinirina entend porter l’affaire devant la justice pour marquer leur opposition à cette décision.
Les 10 points inscrits dans l’ordre du jour du conseil municipal ont tous été validés par le conseil municipal. Il s’agit, entre autres, des travaux d’entretien routier et du contrôle de conformité sur la délégation du service public du SMEV, de l’installation d’une stèle commémorative au nom de Nadine Ramaroson, de la régularisation du terrain Raharinosy, de la mise en place du terrain multisports d’Analamahitsy, ou encore de la régularisation des blocs sanitaires et infrastructures communautaires de la capitale.
Marc A.

Agression contre les albinos à Madagascar : Les recommandations de l’experte de l’ONU
Fin de la visite officielle à Madagascar de l’experte de l’ONU sur la jouissance des droits de l’homme par les personnes d’albinisme, Muluka-Anne Miti-Drummond. Elle a fait part de ses observations préliminaires, à Andraharo hier, au cours d’une rencontre avec la presse. «J’ai été informée de deux seules condamnations sur l’ensemble des 11 affaires d’enlèvement d’albinos enregistrées auprès de la police et des 33 autres enregistrées auprès de la gendarmerie », a-t-elle déploré. Elle demande que les procédures régulières soient respectées et que les affaires touchant les personnes atteintes d’albinisme fassent l’objet d’enquêtes appropriées afin de faciliter l’identification et la poursuite des agresseurs. «Il faut communiquer les résultats des procès aux victimes et à leurs familles, ainsi qu’au grand public, car cela peut contribuer à éviter la justice populaire », a-t-elle insisté.
L’experte est également préoccupée par la capacité de la police et de la gendarmerie à mener des enquêtes sur ces affaires de manière efficace. Si les autorités locales ont déclaré disposer de compétences et de capacités suffisantes en matière d’expertises médico-légales, d’autres ont souligné que l’absence de base de données d’empreintes digitales, de laboratoires d’analyses médico-légales et de médecins légistes qualifiés constituent un obstacle majeur. L’experte estime par ailleurs que l’absence d’enquête dans les règles de l’art entrave la possibilité d’engager des poursuites effectives. «Dans quelques cas qui ont fait l’objet de poursuites, des charges insuffisantes et des sanctions très clémentes ont été appliquées. Les cas qui m’ont été rapportés concernaient des poursuites pour enlèvement avec des peines allant de 15 mois avec sursis à 30 mois d’emprisonnement au maximum. De telles peines ne reflètent pas la gravité des agressions sur les personnes atteintes d’albinisme », s’insurge-t-elle, tout en notant que les pics des agressions contre les personnes atteintes d’albinisme se sont produits au cours de ces trois dernières années. En raison de ces agressions, les personnes atteintes d’albinisme vivent constamment dans la terreur, et continuent d’être victimes de stigmatisation et de discrimination.
Mme Muluka-Anne Miti-Drummond a toutefois souligné les initiatives positives du le gouvernement malgache et des partenaires, notamment la mise en place d’un comité technique sur l’albinisme. Ce comité est un groupe multisectoriel qui étudie la possibilité d’élaborer une politique nationale sur les personnes handicapées. Parmi ses recommandations, figurent le soutien des travaux dudit comité technique ainsi que l’inclusion et la participation des albinos dans l’élaboration et la mise en œuvre du plan d’action national sur l’albinisme et garantir les ressources nécessaires à la réalisation de leurs travaux et recommandations. Il en est de même du soutien au travail d’analyse de la situation des personnes atteintes d’albinisme qui contribuera à la mise en place des actions concrètes nécessaires pour améliorer la vie de ces personnes.
Enfin, l’experte estime qu’il est indispensable de disposer de données et de statistiques fiables sur les personnes atteintes d’albinisme pour permettre de formuler les politiques pour permettre d’évaluer le soutien dont ces personnes auraient besoin pour relever les différents défis auxquelles elles sont confrontées.
C.R

Election 2023 : Quel financement de l’UE ?
Plan-cadre de coopération des Nations-Unies : Réunion du comité de pilotage
Education : Un enfant battu à mort par sa mère
Un garçon de 9 ans frappé violemment par sa propre mère a succombé aux châtiments corporels. La famille réside à Maroalakely, un village de Manakara. Selon les témoignages des voisins, l’enfant a été grondé par sa mère pour n’avoir pas trouvé les réponses exactes à ses devoirs de maison. La femme avait alors exprimé sa colère en frappant l’enfant à la tête. L’enfant se serait alors plaint de maux de tête persistants durant tout l’après-midi de mercredi.
S’étant rendu compte que l’état de santé de son enfant se dégradait, la mère de famille l’a emmené chez un médecin. L’enfant est décédé quelques heures après son arrivée à l’hôpital. L’autopsie a révélé une forte commotion cérébrale.
Profitant d’un moment d’inattention de l’équipe médicale, la mère indigne s’est enfuie. Elle fait l’objet d’un avis de recherche.
Ce mortel incident survient alors que le cabinet COEF Ressources, représentant du réseau Afrobaromètre à Madagascar, a relancé les débats sur les châtiments corporels suite à un sondage effectué en début de semaine. La question du sondage portait sur «le châtiment corporel sur les enfants est-il toujours justifié, parfois justifié ou jamais justifié?». Il ressort que 32% des Malgaches estiment que le châtiment corporel sur les enfants est toujours justifié. 50% estiment, en revanche, que la discipline par la force est parfois justifiée, tandis que 18% pensent que le fait que les parents punissent leurs enfants par la force n’est jamais justifié.
L.R

Consommation de tortue de mer : Un mort et 22 personnes intoxiquées
Un enfant âgé de 5 ans est décédé et 22 autres personnes ont été hospitalisées suite à une intoxication alimentaire de masse survenue dans le fokontany de Vahilava, secteur Atsako, du district d’Antsiranana II. Les victimes avaient consommé de la viande de tortue de mer, ramenée à terre par des pêcheurs mardi dernier. Les premiers symptômes sont apparus dès le lendemain : vomissements, maux de tête et dégradation progressive de leur état de santé.
Une délégation de la direction régionale du ministère de la pêche et de l’économie bleue s’est rendue sur place, accompagnée d’une équipe médicale qui a aussitôt prodigué les premiers soins aux malades. Avec le concours de la gendarmerie, les patients ont été évacués d’urgence vers l’hôpital d’Antsiranana, à 80km du village. En tout, 47 personnes dont 11 enfants ont été auscultées. Ceux qui n’ont pas présenté pas de signes graves sont restés dans le village.
L.R
