SECREN : Des revendications toujours en attente de résolution

Les revendications salariales des employés de la société SECREN d’Antsiranana ne sont toujours pas résolues et les employés à la retraite n’ont toujours pas perçu leurs pensions de retraite.
Mardi dernier, le maire d’Antsiranana Jean Luc Djaovozara s’est réuni avec les employés, les retraités et le staff de la direction générale de la SECREN. Le député Roland Ratsiraka a participé en ligne à cette réunion. Des suggestions ont été avancées par le maire de la ville pour tenter de régler les arriérés de salaires et de pension de retraite.
Cependant, les employés de la SECREN ont contesté l’implication du député Roland Ratsiraka dans la résolution de ce qu’ils qualifient de « problèmes internes de l’entreprise ». Ils estiment que leurs revendications salariales ne devraient revêtir aucun caractère politique, tout en admettant que la solution durable et pérenne à leurs problèmes salariaux devrait relever des compétences des autorités.
Les employés de la SECREN ont démontré que la société commence à se redresser après plusieurs années de suspension pour cause de Covid-19. Les bateaux commencent à arriver et l’entreprise recommence à avoir de la clientèle.

Velo Ghislain

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Insécurité : Le Premier ministre dans la région Melaky

Le Premier ministre Christian Ntsay est à Maintirano, région Melaky, depuis jeudi. A la tête d’une forte délégation gouvernementale, il examine avec les autorités locales les moyens de mettre fin aux actes de banditisme et de violences en tout genre qui prennent de l’ampleur dans la région.
Le « dinan’i Melaky tsy mipoly» semble être la solution des problèmes. C’est une convention collective qui porte sur des sanctions à infliger aux auteurs de délits et infractions diverses qui a été appliquée pour la première fois en 2013, puis suspendue en 2015. Cette convention est en passe d’être reprise afin de lutter contre l’insécurité grandissante dans la région Melaky, en particulier.
Velo Ghislain
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Développement durable : Les Nations Unies prônent la stabilité politique

Issa Sanogo, coordonnateur résident du Système des Nations Unies (SNU) s’est exprimé brièvement sur les questions politiques de Madagascar lors d’une conférence de presse d’hier à Ankorondrano. « Les questions de stabilité politique font partie intégrante des conditions sine qua non du développement. Le développement durable ne fait pas bon ménage avec l’instabilité politique ». Il a insisté sur le fait que le SNU prône la stabilité politique, la bonne gouvernance, ainsi que la participation citoyenne à la vie démocratique de façon inclusive.
Il a, par ailleurs, mis l’accent sur le contexte mondial et ses impacts sur Madagascar. Dans un système global de crise sanitaire et de conflit russo-ukrainien, les ressources se raréfient. «La question de transparence, de gouvernance, de la meilleure gestion du peu de ressources disponible devient un impératif pour tout pays. Les ressources externes sont plus rares et le pays doit concéder des efforts pour mobiliser les ressources internes », s’est-il exprimé.
Selon les précisions apportées par Aina Andrianalizaha, responsable communication du Programme Alimentaire Mondial (PAM), le dernier bulletin du PAM fait état d’une augmentation de prix du riz de 5% sur les marchés de Madagascar, ce qui accentue la vulnérabilité de la population. «Ajouté aux impacts du prix du carburant, cela risque d’accentuer l’insécurité alimentaire. C’est pourquoi, le PAM avec le gouvernement et les partenaires, travaillent à renforcer la capacité de la population à mieux appréhender les chocs en plus des aides humanitaires déployées », a-t-elle enchaîné.
La conférence de presse d’hier avec les représentants des agences du Système des Nations Unies a permis de présenter les réalisations de l’année 2021 du SNU. Suite à la pandémie de Covid-19 qui a entrainé de lourdes conséquences sur la vie de la population, il faut récupérer et redoubler d’efforts pour les actions en faveur des Objectifs de Développement Durable (ODD), avec comme mot d’ordre «reconstruire au mieux».
De la même manière, devant les impacts du changement climatique, cause majeure de la sécheresse récurrente dans le sud de Madagascar, et des différentes formes de violences et les insécurités, les agences du Système des Nations Unies à Madagascar n’ont pas ménagé leur peine en accompagnant les actions du gouvernement et en restant aux côtés de la population. Les efforts ont porté leurs fruits mais la route est encore longue jusqu’en 2030 et il reste encore beaucoup à faire. Les représentants des agences du SNU sont persuadés qu’«il faut continuer les efforts afin de ne laisser personne de côté et atteindre les ODD».

CR

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Interdiction de port de voile en salle d’examens La FSM demande des explications

Le cas d’une lycéenne musulmane, candidate au bacc à Toamasina et qui a été sommée de retirer son voile avant d’entrer dans la salle d’examen a soulevé un tollé dans les rangs de l’association des musulmans de Madagascar (FSM). Cette association, d’emblée, reproche aux autorités malgaches d’avoir omis de fournir des précisions préalables sur le port du voile en salles d’examens pour les élèves de confession musulmane. Une telle omission, d’après la FSM, s’apparente à «un comportement anticonstitutionnel » qui tend à violer les droits humains. Abou Soary Said Arsène, président national de la FSM, a rapporté hier que la candidate concernée a traité la première épreuve de lundi matin dans la frustration totale à cause de l’injonction dont elle a fait l’objet par les surveillants.
Le président de la FSM a également rappelé que la liberté religieuse est un droit constitutionnel, prévu par l’article 10 de la Constitution de la  République de Madagascar. Et la laïcité, principe stipulé par l’article 2 de la Constitution, autorise d’exprimer sa religion en public, dans la limite de l’ordre public. La FSM se demande, dès lors, en quoi le port du voile ou de la burqa durant un examen officiel constitue une entrave à l’ordre public.
Par conséquent, la FSM demande aux autorités compétentes de réparer ce qu’elle qualifie « d’outrage à la religion musulmane » et de sanctionner les auteurs et responsables de cette exaction.
Velo Ghislain
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Pêche au thon : Accord de partenariat avec le Japon

La société japonaise Japan Tuna a signé, mercredi, un protocole d’accord avec le ministère de la pêche et de l’économie bleue (MPEB) à Ambohidahy pour assurer la pêche au thon dans les eaux territoriales de Madagascar. L’accord prévoit l’utilisation de 10 bateaux thoniers, sur une durée de 2 ans. Les activités de cette société nippone sont prévues démarrer le 1er septembre prochain.
Des retombées de l’ordre de 1.169.000 USD dans les caisses de l’Etat sont attendues de cette exploitation japonaise. A noter que la signature de l’accord de coopération d’hier est intervenue au terme de trois rencontres successives entre le ministère malgache et la société Japan Tuna.

Marc A.

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Décès d’un administrateur civil à Antanimora : Le président du SYNAD s’en prend aux magistrats du PAC

Le président du syndicat national des administrateurs civils (SYNAD) Paolo Raholinarivo n’a pas mâché ses mots hier, en réaction à la mort subite à la prison d’Antanimora de Lahinirina Edward Andrianjafinaivo, ancien préfet de police d’Antananarivo.
En effet, cet ancien préfet et non moins ancien directeur interrégional de l’administration du territoire de Toliara devait faire une dialyse mais n’a pu rejoindre un centre de soins, faute d’autorisation des juges du pôle anti-corruption (PAC). « Les droits humains ont été bafoués par les juges à cause d’une simple histoire de procédure ayant entrainé la mort de notre collègue Ndriana», a scandé hier Paolo Raholinarivo dans une déclaration.
Pour enfoncer le clou, le président du SYNAD a souligné que cet administrateur civil de carrière, décédé en prison, n’a pas été jugé après deux années et demie d’incarcération. « Il est aberrant de constater qu’un prévenu n’ait pas pu percevoir son salaire, alors que faute de procès, il devrait encore jouir de la présomption d’innocence. Sa famille ne peut plus subvenir à ses besoins », a-t-il indiqué. Le président du SYNAD voit dans cette situation un acharnement contre les fonctionnaires.
A noter que Lahinirina Edward Andrianjafinaivo a assumé la fonction de préfet de police d’Antananarivo durant la transition. Il a également été chef de district dans plusieurs localités notamment à Ambalavao et à Sambava. Agé de 59 ans, il faisait partie de la 3ème promotion des administrateurs civils de Madagascar, mais a été incriminé dans une affaire d’affectation de terrain en 2019.

Marc A.

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ONUDI : Appui à l’industrialisation inclusive et durable

L’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) a pour mandat principal de promouvoir l’industrialisation inclusive et durable. Volatiana Rakotondrazafy, sa représentante à Madagascar, estime que la guerre en Ukraine, bien qu’elle soit une tragédie, constitue une opportunité de développer la transformation locale. Une telle initiative «permettra aux populations d’avoir de l’emploi, d’utiliser les ressources naturelles avec plus de valeur ajoutée », selon ses dires. L’augmentation de la production locale devra permettre de réduire les importations de produits de première nécessité. Elle n’a pas manqué de rappeler que l’ONUDI travaille avec des coopératives dans les régions Anosy et Boeny où deux sucreries sont installées. Les phases d’essai et de test étant achevées, ces deux mini-sucreries seront opérationnelles dans les prochains jours, a-t-elle annoncé.
L’ONUDI intervient également dans de nombreux domaines, tels que l’énergie car «nous ne pouvons pas parler d’industrialisation sans énergie », a précisé la représentante-pays de l’ONUDI. Des dispositions sont adoptées en ce sens pour promouvoir la technologie respectueuse de l’environnement. Les actions de l’ONUDI sont également perceptibles dans les mines artisanales pour réduire l’utilisation de mercure, dans le secteur textile pour promouvoir l’économie circulaire (améliorer la gestion des ressources et produire de manière plus propre), ainsi que dans les renforcements de capacités des secteurs public et privé afin de promouvoir cette industrialisation durable et inclusive.

C.R

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Haute cour constitutionnelle : La LFR 2022 validée

Les juges constitutionnels, après avoir été saisis par le président de la République, ont validé, mercredi, dix (10) lois dont la loi n°2022-012 portant loi de finances rectificative LFR 2022 qui a été jugée conforme à la Constitution par la Haute cour constitutionnelle (HCC). Cette loi tant attendue par l’exécutif lui permettra d’engager les réformes de soutien au développement énergétique et la mise enœœuvre de nombreux appuis sociaux.
Les 9 autres lois concernent la ratification d’accords de prêt de l’Etat malgache pour le financement de plusieurs projets de développement dont le projet Pôle Intégré de Croissance Agricole et Agro-industrielle Phase I (PICAS I) dans le sud de Madagascar, du projet d’aménagement du fly-over d’Anosizato, du projet hydroélectrique de SAHOFIKA, du projet d’amélioration des résultats nutritionnels, ou encore du projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable à Madagascar.
En revanche, deux lois sont toujours en attente de contrôle de constitutionnalité par la HCC. La première concerne la loi n°2022-003 sur la participation des femmes aux postes de décision. Un texte proposé par Christine Razanamahasoa et qui permettra d’impliquer davantage les femmes dans la sphère politique nationale, allant de chaque parti politique aux institutions de la République. La seconde loi n°2022-013 porte sur la refonte des règles fixant le régime juridique de la propriété foncière privée non titrée.
Marc A.
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Météorologie : Une vague de froid sur les hautes terres

Une vague de froid devrait s’installer dès aujourd’hui sur la région Vakinankaratra et les hautes terres centrales. Selon les précisions du service de la météorologie, la température devra chuter jusqu’à 0°C en régions Vakinankaratra et Analamanga, et peut atteindre les 5 à 8°C dans les autres régions.
En dépit du froid caractéristique de l’hiver austral, cette chute vertigineuse des températures ne serait pas une première dans le pays. D’après le chef prévisionniste Rivo Randrianarison, un phénomène météorologique similaire avait été enregistré en 2013 dans la grande île, durant lequel le mercure avait côtoyé les -2°C. Ce responsable recommande à la population de se prémunir contre le froid en se couvrant davantage et en prenant des repas chauds. Il s’agit par la même occasion de prévenir les différentes maladies saisonnières et plus particulièrement le Covid-19.

L.R

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Marc Ravalomanana : Concertation nationale avant les élections

L’ancien président Marc Ravalomanana a jugé nécessaire la tenue d’une concertation nationale, avec la participation de toutes les forces vives de la nation, avant la tenue des élections de 2023. Dans sa déclaration de mardi soir, ce chef de file de l’opposition a rappelé que cette concertation est la voie ultime qui devra mener vers des  élections libres, transparentes et crédibles.
La réforme des textes électoraux a été abordée par l’ancien président. Un sujet qui devra prendre sa place dans cette concertation nationale. Les textes en vigueur, d’après lui, comportent des lacunes, sources de contestations des élections depuis 2018.
Par ailleurs, il a insisté à ce que la refonte de la liste électorale, qui devra être effectuée dans les prochains mois, intègre tous les acteurs.
Marc A.
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Artisanat : Les fibres végétales 12% de la production artisanale

La filière fibres végétales représente environ 12% de la production artisanale de Madagascar. Raphia, sisal, fibre de bananier, coton, bambou ou encore le coco, la grande île dispose d’un énorme potentiel en ressources naturelles à exploiter, d’autant plus que la demande est en nette augmentation. Afin de redynamiser la filière, le ministère de l’artisanat et des métiers, en collaboration avec le collectif Entreprendre au Féminin dans l’Océan Indien (EFOI) organise la 2ème édition du festival des fibres naturelles, du 25 au 28 août à Nosy-Be. Axé sur l’innovation et le mariage des matériaux, cet événement se veut être une plateforme d’échanges et de concertations pour les opérateurs de la filière. Il s’agira, par la même occasion, de promouvoir les potentialités des artisans malgaches afin d’attirer l’intérêt des clients nationaux, régionaux et internationaux.
Des séances de formation au profit des acteurs locaux en matière de commerce international figureront également au programme de cette manifestation économique. A travers ce festival, le ministère de tutelle entend labelliser les produits à base de fibres végétales afin qu’ils soient conformes aux normes exigées par le marché. Le pays envisage effectivement de multiplier ses exportations vers les Etats-Unis d’Amérique et l’Europe, outre les îles voisines, et optimiser ainsi l’expansion de la filière pour qu’elle puisse augmenter sa contribution à l’économie nationale.
L.R
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