AFT : Gala de chants théâtraux
Glace Häagen Dazs : Les précisions du ministre Harifidy Ramilison
Le retrait du commerce européen des glaces Häagen-Dazs contenant des extraits de vanille de Madagascar continue de soulever la polémique. «Nous n’utilisons pas de l’oxyde d’éthylène (ETO) à Madagascar », a précisé, hier, le ministre de l’agriculture et de l’élevage Harifidy Ramilison en marge de l’annonce de la participation de Madagascar au salon Biofach.
Pour rappel, l’oxyde d’éthylène est un produit prohibé en Europe. Utilisé dans les industries pharmaceutiques et agroalimentaires, l’oxyde d’éthylène est toxique et nuit aux organismes vivants. Par inhalation à forte dose, il peut être mortel. Par ingestion, l’ETO est classé cancérogène et mutagène.
Selon les explications du ministre, la gousse de vanille utilisée provient bel et bien de Madagascar, mais une fois à l’étranger, ce produit passe par toute une chaîne de traitements avant que la vanille ne soit utilisée pour agrémenter les sorbets.
Il a, par ailleurs, mis l’accent sur l’importance de la protection des produits du pays. « Nous avons établi une liste de produits pesticides à Madagascar. Nous collaborons avec le ministère du commerce pour nous assurer que lesdits produits prohibés ne soient utilisés ni introduits au pays », a enchaîné le ministre. Les efforts menés actuellement consistent à renforcer la traçabilité des produits, selon ses dires. La récente mise en place du dispositif douanier « e-phyto », avec les nouveaux outils utilisés par la direction de protection des végétaux et la police des frontières jouent un rôle majeur dans l’optimisation de la traçabilité des produits alimentaires.
C.R

Transparence budgétaire : Madagascar à la 96ème place sur 120 pays
BEPC : Un taux de réussite de 56,42%
Détournement de 298 millions d’ariary : La députée Jocelyne Rahelihanta saisit la cybercriminalité
Chine-Madagascar : Protocole d’accord en matière de santé
Loi des finances : rectificative La HCC ne s’est toujours pas prononcée
La Haute cour constitutionnelle (HCC) n’a toujours pas statué sur la loi des finances rectificative LFR 2022. Le texte, adopté à l’unanimité par les sénateurs et la majorité au sein de l’assemblée nationale, est toujours entre les mains des juges constitutionnels. En effet, le président de la République avait adressé, depuis la première semaine de juillet, à cette instance une lettre de demande de contrôle de conformité vis-à-vis de la constitution. Cette lettre n’a pas encore eu de suite jusqu’à hier.
La décision de la HCC devra précéder la promulgation de cette loi votée par les deux chambres du parlement. Le président de la République n’attend plus que cette décision avant de signer la loi proprement dite.
La loi des finances rectificative 2022 est, désormais, capitale pour l’exécutif étant donné les réformes rapportées dans ce texte. La plus grande initiative est l’octroi d’une subvention supplémentaire de 120 millions d’Ariary à la compagnie de distribution d’eau et d’électricité JIRAMA. L’Etat prévoit, en outre, d’élargir l’espace budgétaire pour le financement des dépenses prioritaires favorisant la croissance au titre de cette loi des finances rectificative.
Marc A.

Agriculture : biologique Un potentiel à développer
Diplomatie : Le nouvel ambassadeur de l’Allemagne chez le MAE
Conformément aux usages diplomatiques, SEM Michael Gerhard Karl Häusler a présenté les copies figurées de ses lettres de créances l’accréditant nouvel ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne à Madagascar, au ministre des affaires étrangères Richard Randriamandrato, lundi dernier.
Les liens de fraternité et de coopération entre Madagascar et l’Allemagne sont vieux de plus de 60 ans et continueront d’être renforcés autour des grands axes, tels que l’environnement et les ressources naturelles, l’agriculture, le climat et l’énergie, la culture, ainsi que la bonne gouvernance. « Nos deux pays entretiennent des relations d‘amitié de longue date. C’est pourquoi l’Allemagne veut renouveler son engagement à contribuer au développement économique de Madagascar, fondé sur une bonne gouvernance et une durabilité écologique », a indiqué SEM Häusler à sa sortie du MAE.
Avant sa nomination à Madagascar, SEM. Häusler a assumé les fonctions d’ambassadeur de l’Allemagne à Djibouti.
Recueillis par Velo Ghislain

Ministère des affaires étrangères : Statu quo malgré l’implication de la présidence
Le personnel du ministère des affaires étrangères est toujours en grève malgré des pourparlers entamé par la présidence de la République. Le système de service minimum du MAE a été maintenu à Anosy jusqu’à hier. La secrétaire générale de la présidence a reçu la semaine dernière les représentants des syndicats pour tenter de désamorcer la crise. Elle a demandé aux syndicalistes de suspendre cette manifestation et de reprendre du service. De leur côté, les syndicalistes ont exigé une résolution de leurs revendications avant de reprendre le travail.
Marc A.

Ultimatum du DTMU : Le ticket à 600 ar pour tous les taxibe sous 72 heures
La direction des transports et de la mobilité urbaine auprès de la commune urbaine d’Antananarivo (DTMU/CUA) clôt les débats : le ticket des transports en commun est à 600 ariary. Le commissaire Ainanirina Albert Estel, directeur des transports et de la mobilité urbaine (DTMU) accorde ainsi un délai de 72 heures, soit jusqu’à jeudi, aux coopératives pour ramener le tarif à 600 ariary. Les coopératives récalcitrantes s’exposent à de sévères sanctions telles que la mise en fourrière du véhicule ou encore le retrait de la licence d’exploitation. Les autorités mènent déjà des contrôles sur terrain pour identifier les lignes qui continuent d’appliquer le tarif de 800 ariary.
La municipalité rappelle que la décision de fixer le ticket de taxibe à 600 ariary résulte de concertations avec toutes les entités concernées. Etant donné que le transport public est un service public, l’accord issu des concertations doit être impérativement respecté, d’après la CUA.
La grogne est montée chez les usagers, hier, qui ont eu la désagréable surprise d’apprendre que le ticket passe de 600 à 800 ariary en seulement quelques jours. Des altercations ont même éclaté entre receveurs et usagers sur certaines lignes.
L.R
