Parc National : Lancement national du projet Rindra Marolambo

Parc National : Lancement national du projet Rindra Marolambo

Conservation, management, marché prioritaire, co-gestion et participation communautaire, ce sont les quatre axes stratégiques d’intervention du projet «Rindra Marolambo» dont le lancement national s’est tenu hier à l’Ibis Ankorondrano. Co-financé par l’Union Européenne à hauteur de 78%, ce projet de Madagascar National Parks s’élève à 1,9 millions d’euros.
Ce projet permettra de consolider et pérenniser les réalisations du précédent projet baptisé COFAM ou Corridor Forestier Fandriana Marolambo dans le cadre duquel a d’ailleurs été mis en place le Parc National de Marolambo. Des efforts seront par ailleurs déployés pour promouvoir le tourisme dans cette localité. De nombreux secteurs peuvent y être développés pour améliorer les conditions de vie de la population environnante. Nul besoin de préciser que ce parc a un caractère interrégional, quatre régions étant concernées, Atsinanana, Vakinankaratra, Amoron’i Mania et Vatovavy Fitovinany.

Communautés locales

Le projet Rindra Marolambo a débuté au mois de février dernier et durera 5 ans et 5 mois, d’après les précisions apportées par Juliette Raharivolona, Directeur du Parc National de Marolambo. Durant cette période, les capacités de gestion collaborative du Parc National de Marolambo seront renforcées. Parmi les actions qui seront menées figurent le renforcement de l’information et de la sensibilisation de la population locale cible, incluant des séances d’éducation environnementale auprès des villageois et des écoliers, la surveillance et le contrôle de l’Aire Protégée en collaboration avec les parties prenantes concernées sans oublier la mise en œuvre de suivis écologiques, la restauration des habitats forestiers ainsi que l’établissement et/ou entretien des infrastructures de conservation.
Comme toute aire protégée, celle de Marolambo fait face à de nombreuses pressions comme la pratique du «tavy», l’exploitation illicite dont celle qui touche le secteur aurifère. Quoiqu’il en soit, selon les précisions de notre interlocutrice, des collaborations ont été mises en place avec la gendarmerie et les agents forestiers pour y faire face et des résultats ont été notés.
Le projet Rindra Marolambo accompagnera par ailleurs 450 organisations paysannes déjà existantes, structurées et ayant reçu des formations de base en organisation et en techniques agricoles améliorées sur diverses spécialités dont la riziculture, la culture de haricot, de maïs et de café. S’y ajoutent la porciculture, l’apiculture, la pisciculture et la vannerie.

C.R

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