Parlement : Vers une IVG pour les grossesses à risque

Des députés, en réunion mardi dernier à Tsimbazaza, ont examiné une avant-proposition de loi sur «l’interruption des grossesses à risque», laquelle sera débattue, aux fins d’adoption, en séance plénière de la prochaine session parlementaire.
La députée Marie Masy Goulamaly, qui avait avancé le sujet, a précisé «qu’il ne s’agit pas de libéraliser l’avortement, mais de réduire les risques de complications mortelles ».
La culture malgache classe toujours l’avortement parmi les sujets tabous. Madagascar fait partie des rares pays au monde où l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est formellement interdite, même dans les cas les plus extrêmes tels qu’inceste, viol ou mise en danger de la vie de la mère qui stipule dans son article 317 qu’ « une femme coupable d’IVG encourt 6 mois à deux ans d’emprisonnement. Même sanction pour quiconque pratiquerait l’acte ».

Velo Ghislain

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