Pasteur Lala Rasendrahasina : La vérité sur sa mésaventure
La Une d’un quotidien de la capitale a intrigué plus d’un, hier, quand elle annonce que le Pasteur Lala Rasendrahasina, président du FJKM, a été « contrôlé par la police dans une maison de passe ». Une information qui a provoqué un lever de bouclier de la part des membres de cette église qui ont une autre version des faits.
La première réaction provient des membres du Mouvement des directeurs de culte (Hetsiky ny Mpitondra Fivavahana) qui s’indignent du titre du journal en question et qui le qualifient de « faux » dans le but de « détruire » cette haute personnalité de l’Eglise réformée malgache. Selon ce journal, en effet, le Pasteur Lala Rasendrahasina a été « contrôlé par la police dans une maison de passe ». Qu’est- il venu faire là ? Un homme d’Eglise doit-il fréquenter ce genre de lieu ?
Dans un « salon de massage »
Nous avons joint au téléphone un autre Pasteur, proche du président de la FJKM. Il a donné une version autre que celle explicitée dans le journal. Selon lui, le Pasteur Lala Rasendrahasina n’a fait que son devoir en tant que Pasteur, éducateur, soucieux du bien-être de ses ouailles. « Il a été approché par une femme qu’il connaît bien. Cette femme a une fille qui travaille dans un salon de massage et qui se prostitue. Elle voulait que le Pasteur Lala Rasendrahasina lui parle et l’arrache à ce lieu de perdition », a confié le Pasteur.
Un long entretien
Le Pasteur Lala Rasendrahasina a accepté de se rendre au « salon de massage » et a eu un long entretien avec la jeune fille. C’est à son arrivée que quelqu’un l’a aperçu. C’est cette personne qui a appelé les journalistes et qui a propagé la fausse information, selon notre source. Néanmoins, elle n’a pas confirmé si effectivement, des policiers sont passés pour effectuer un contrôle et auraient demandé l’identité du Pasteur Lala Rasendrahasina.
Un autre Pasteur a ajouté qu’il ne trouve pas condamnable l’intervention du Pasteur Lala Rasendrahasina. Il a expliqué qu’il est du devoir d’un Pasteur d’extraire une enfant de Dieu des griffes de satan et qu’il ne choisit pas l’endroit où livrer bataille. « Si j’ai été sollicité par cette femme, j’aurai agi comme le Président et aurai enlevé cette jeune fille du lieu où elle est emprisonnée par le diable », a-t-il conclu.
MRz