Peste : 104 cas suspects depuis le 1er août

Peste : 104 cas suspects depuis le 1er août

La peste à Madagascar continue de défrayer la chronique, d’autant plus que la Grande île se trouve actuellement dans la saison pesteuse. De nouveaux cas suspects continuent d’être décelés. Le ministère de la Santé, en collaboration avec diverses entités, concède des efforts pour endiguer autant que possible la propagation de la maladie.

Depuis le 1er août dernier jusqu’à hier à 11h, 104 cas supects de peste sont relevés dans tout Madagascar.A ce jour, 13 cas sont confirmés et 39 autres qualifiés de «cas probables», selon les explications apportées par le Dr Harimanitra Andriamanjato, Directeur du Partenariat au sein du ministère de la Santé Publique.
La peste se décline en deux natures, bubonique et pulmonaire. La peste pulmonaire est mortelle en cas d’absence de traitement. Des mesures ont été prises dès la découverte du premier cas. Il en est ainsi de la mesure de riposte, la chimioprophylaxie des contacts ainsi que la désinfection des lieux d’habitation des malades. Une campagne de désinsectisation est également menée depuis quelques jours. Il importe en effet d’attaquer les vecteurs de peste que sont les rats et les puces.

Deux nouveaux cas suspects à Toamasina
Des 104 cas suspects, 2 sont de nouveaux cas relevés le 26 septembre dernier. Une femme âgée est décédée dans un établissement hospitalier, tout comme un piroguier d’une trentaine ou quarantaine d’années.
Une équipe a été dépêchée sur place pour renforcer celle de Toamasina pour entreprendre la détection du «foyer» puisque la présence d’un «foyer résistant» dans la ville est probable. Des dispositions sont entreprises pour ce faire et il sera procédé à une désinfection pour éviter l’apparition de nouveaux cas.

Cellule de crise
Une cellule de crise, réunissant les différentes entités oeuvrant à la lutte contre la peste est opérationnelle depuis le 11 septembre dernier. Elle tient une réunion quotidienne au ministère de la Santé Publique. Pour ce jour, des échanges techniques devraient avoir lieu avec les professionnels des médias au Colbert d’Antaninarenina.

C.R

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