Place du 13 mai : Risque d’affrontement ce jour

Place du 13 mai : Risque d’affrontement ce jour

Il y a 15 jours, une association a eu l’intention de tenir une manifestation à Ambohijatovo et à Ankadimbahoaka sans l’aval de la Préfecture de Police. Elle menace de redescendre dans la rue avec l’appui d’autres associations ainsi que des partis politiques…
Un affrontement est à craindre ce jour. Des associations de défense des consommateurs et des partis politiques veulent tenir une manifestation ce jour sur la place du 13 Mai. Mais la préfecture est catégorique, toutes manifestations sans autorisation sont interdites. Et les forces de l’ordre ont déclaré user de tous les moyens nécessaires pour faire respecter la loi. Des affrontements sont à craindre.
Lita Rabetsara du Réseau National de défense des consommateurs ou RNDC sera à Antanimbarinandrina. « Nous, défen­seurs des consommateurs, n’avons pas besoin d’autorisation pour tenir une manifestation », a-t-il expliqué. Le RNDC veut réunir à Antanimbarinandrina les victimes de la société JK Group et celles de la JIRAMA.
De leur coté, d’autres associations envisagent de descendre sur l’avenue de l’indépendance plus connue sous l’appellation de « place de 13 mai ». Sur la place de 13 mai les revendications se porteront sur l’amélioration de la vie au quotidien. Mais les deux manifestations de ce jour n’ont pas eu l’autorisation de la préfecture de police d’Antananarivo. Les forces de l’ordre seront présentes.
Le premier adjoint au préfet de Police d’Antananarivo, Fidèle Rafidison, a fait savoir qu’aucune autorisation de tenir des manifestations n’a été délivrée par la préfecture. « Ils n’ont pas reçu d’autorisation, alors c’est une manifestation sans autorisation. C’est aux forces de l’ordre de prendre les mesures nécessaires », a rétorqué le premier adjoint au préfet de police d’Antananarivo. « L’Emmo-reg est réquisitionné pour assurer la sécurité et faire respecter la loi », a continué l’administrateur civil, Fidèle Rafidison.
Contacté par téléphone, le commandant de la CIRGN Analamanga, le colonel Ravoavy, a fait savoir que l’Emoreg usera de tous les moyens nécessaire pour faire respecter la loi et la décision de la préfecture de police d’Antananarivo. D’après l’explication de cet officier, des éléments des forces de l’ordre seront placés dans les endroits prévus pour les manifestations et aussi dans des endroits stratégiques de la ville. Un affrontement entre les forces de l’ordre et les manifestants est à craindre. Les grenades lacrymogènes risquent de tonner.

Ghislain V

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