Plan d’urgence : multisectoriel Consolidation en cours

Le plan de mitigation n’a cessé de défrayer la chronique. Retard d’adoption selon certains, rejet par le gouvernement ou les bailleurs, selon d’autres. Mais il n’en est rien à en croire le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat qui a initié son élaboration. La ministre a mis le point sur les « i » hier au cours d’une rencontre avec la presse à Ambohidahy.

De nombreuses interrogations se posent quant au fameux plan de mitigation. Les travaux menés n’ont pas été vains selon les précisions apportées par Lantosoa Rakotomalala, Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. «Le plan de mitigation du secteur privé a été élaboré pour anticiper les impacts du Covid-19 sur différents secteurs économi­ques (tourisme, textile, télécommunication…) ». Les différents groupements patronaux ont chacun fait part de leurs problèmes respectifs tout en proposant des solutions. Des concertations ont également eu lieu avec les partenaires techniques et financiers. Les mécanismes permettant de soutenir le secteur privé ont été inventoriés. Un benchmark a également eu lieu pour observer les mesures de relance et d’aides qui ont été prises dans 15 autres pays.
Les discussions avec le secteur privé se poursuivent. « Même si le plan de mitigation en soi ne sera pas utilisé entièrement, des éléments seront pris en compte pour la coordination du plan multisectoriel d’urgence d’une part et le plan de relance économique d’autre part ». Les différents ministères travaillent d’arrache-pied pour les mettre en place. Le gouvernement s’active pour consolider les différents plans sectoriels de réponse au COVID-19 en un seul programme social d’urgence de nature multisectorielle.
Le projet de Loi de Finances Rectificative 2020 devrait tenir compte de ces nouvelles donnes. Par ailleurs, il faut d’ores et déjà penser à l’après-Covid. « Des mesures sont déjà inscrites dans la LFR pour assurer le développement du pays notamment dans les 119 districts » conclut Lantosoa Rakotomalala.

Claudia R.

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