A quand la fin des bourdes !
La bourde de trop ! C’est un peu curieux, ces documents servant de preuves de corruption, brûlés dans l’enceinte même de l’Ecole Nationale de la Magistrature et des Greffes. Des documents scellés sous les yeux de 4 entités séparées, mais qui ont, par la suite, été descellés de manière très singulière.
Certes, cette affaire peut engendrer un nouveau couac sur le plan national, voire, international. Il faut dire que des mesures fermes ont été prises par le régime pour mettre fin à la corruption. Des têtes ont été évincées, des responsables limogés, mais le combat contre la corruption demeure. Et cette fois, c’est le monde de la Justice qui est frappé de plein fouet. Attention ! Si l’administration publique est touchée par la corruption, c’est l’Etat tout entier qui en souffrira, et si les concours d’entrée à l’administration sont entachées de corruption, c’est l’avenir de la Nation qui est menacée : la déliquescence de l’Etat prendra sa forme à l’état pur dans les prochaines années.
Tout peut être sauvé. Et tout dépend de chacun de nous. Responsables étatiques, simples citoyens, tout un chacun se doit d’être conscient de la situation. Certes, la corruption est un combat long, rude et acharné, mais il faut une persévérance exemplaire et une détermination sans faille. Il faut avancer ensemble.
Ce problème de l’ENMG n’est pas un cas isolé. D’autres cas sont identifiés. Là aussi, il faut dire que des dossiers, de gros dossiers impliquant d’anciens hauts responsables, sont attendus en matière de trafic de bois de rose, de kidnapping ou encore de détournement de deniers publics sont impatiemment attendus. Des dossiers que certains ignorent parfois et même certaines instances internationales ayant suivi de près ces affaires semblent avoir retiré leur engagement.
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