Point de vue : Aux urnes, citoyens !

Aux urnes, citoyens !

Il ne faut pas croire aux apparences. Il faut se méfier des apparences. Surtout, en politique, en général et dans l’Assemblée nationale, en particulier. Ici, on est amis dans la vie, mais on peut ne pas l’être dans une… autre vie. Celle des politiciens, vieux briscards ou non. La transhumance est de règle et la fidélité une exception.
Tout le monde parle de stabilité. Quelle stabilité ? Institutionnelle ou politique ? Si on veut une stabilité institutionnelle, il faut un jeu politique sain et démocratique. Il faut une majorité claire et nette. Et les institutions jouent leur rôle sans esprit de confrontation extrême débouchant sur des motions de censure, de déchéance, d’empêchement, de dissolution de chambre… Tout se règle par dialogue et consensus.
La stabilité politique est plus générale. Elle englobe l’ensemble de la classe politique macrocosmique. En fait, les assises nationales, organisées par le FFKM, avaient dû en faire le lit. La stabilité politique se gagne souvent par le partage équitable du pouvoir. Elle se traduit par le rapport des forces à l’Assemblée nationale, dans les collectivités décentralisées et au sein du Gouvernement.
La stabilité institutionnelle n’est que factice sans la stabilité politique. Et quand la Communauté internationale souhaite que cette stabilité institutionnelle échappe aux secousses politiques, elle ne semble pas évaluer la gravité et la profondeur des rivalités politiques.
Plusieurs députés ne croient pas en l’efficacité d’un pacte de stabilité. Autrement dit, ils sont au point de non retour. Dans ce cas, quelle que soit la décision de la HCC, la seule voie de recours et d’arbitrage, c’est les urnes. Uniquement les urnes.

Imprimer Imprimer

Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.