Point de vue CAF : La réforme comme maître-mot

CAF : La réforme comme maître-mot

A moins d’une semaine de l’élection du président de la Confédération Africaine de Football, une certaine agitation est constatée dans le monde du ballon rond. Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie recevra sur son sol les 54 présidents de fédération des pays membres de la Confédération ce 16 mars prochain. Mais ce sera la réforme qui importe. Chaque candidat le promet. Le Malgache Ahmad, concurrent unique du Camerounais Issa Hayatou, tenant du titre, si l’on puisse dire ainsi, n’aura pas de répit. «Je crois que de nombreuses choses doivent changer dans le football africain». Ce sont les propos d’Ahmad dans sa récente intervention dans les médias internationaux. Par ces propos, il entend mener une profonde réforme dans la formation des arbitres et des entraîneurs. La délivrance de licence sera beaucoup plus encadrée, à en croire ces déclarations du président de la Fédération Malgache de Football.
La FIFA, elle aussi, attend des réformes dans le monde footbalistique africain. Fatma Samoura, Secrétaire Général de cette institution mondiale, n’a pas caché son attachement à cette initiative. «Je veux juste que celui qui représente l’avenir du foot africain soit élu, avec un programme solide, qui pourra permettre vraiment à ce continent de, non seulement continuer à être un réservoir de talents, mais que ces talents puissent rester en Afrique et faire du football africain celui dont tout le monde rêve». Fatma Samoura a également voulu signaler la neutralité de la FIFA dans cette élection hautement politique…
Chaque candidat aura ainsi besoin de 28 voix pour gagner. La Confédération de l’Afrique Asutrale (COSAFA) est entièrement acquise à la cause d’Ahmad. Il appartient au Sénateur de Mahajanga de trouver les 14 autres pour décrocher une victoire à la tête de la CAF.

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