Ce qui nous terrorise
Les relations internationales sont rythmées par les attentats terroristes. Depuis le 11 Septembre, les attentats qui ont frappé au cœur des États Unis faisant des milliers de morts, la lutte contre le terrorisme est devenue plus qu’un credo. C’est la guerre ouverte entre deux conceptions du monde qui dépassent les enjeux économiques et financiers.
Mais la grande question qui se pose est cependant simple : qui finance les réseaux islamistes ? Ils disposent de moyens énormes et visiblement ne sont jamais à court de liquidités. Ils ont accès aux réseaux bancaires malgré tous les gardes fous juridiques mis en place pour endiguer le blanchiment d’argent et l’argent du terrorisme souvent lié à l’argent de la drogue. C’est le trafic du pavot qui finance les talibans en Afghanistan et dans les zones montagneuses du Peshawar.
Des observateurs croient voir coupler l’expansion de la religion musulmane à travers le monde à la mise en place par les islamistes des réseaux dormant. Cela se passe souvent au détriment de leurs authentiques maîtres à penser qui veulent vulgariser les vraies et nobles valeurs de l’islam.
Expansionnisme. Colonialisme. Indépendantisme. Capitalisme. Socialisme révolutionnaire. Libéralisme. Mondialisme. Autant de crédos qui ont successivement orchestré les relations internationales pendant des siècles. Place maintenant au terrorisme. A la haine et à la violence. Le mouvement migratoire auquel l’Occident est confronté en ce moment ravivera, tôt ou tard, les flammes nationalistes dans les pays européens aujourd’hui partitionnés par des barbelés.
Le monde apparaît comme des contradictions. En Occident, les groupes islamistes apportent la terreur. Dans les pays pauvres comme Madagascar, c’est la pauvreté qui sème l’effroi partout. Les maladies et la sous alimentation dont les effets sont aussi dévastateurs que les bombes.
