Politique environnementale : 416 nouveaux emplois par mois

Politique environnementale : 416 nouveaux emplois par mois

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Le problème de l’emploi est une préoccupation majeure chez les jeunes malgaches.Trouver un emploi décent et qui correspond aux études que l’on a suivies s’apparente à un parcours de combattant.

Le ministère de l’environnement, de l’écologie, de la Mer et des Forêts ainsi que le PNUD ont procédé au lancement officiel de l’Initiative pour l’Emploi Vert à Madagascar (IEVM). Un projet qui permettrait de créer 25 000 emplois sur 5 ans. Une signature d’un engagement du secteur privé dans la mise en œuvre de ces emplois verts s’est tenu à l’hôtel IBIS à Ankorondrano où une trentaine d’entreprises et d’associations ont répondu présent. Leurs engagements de contribuer à la protection de l’environnement à travers la fourniture d’emplois par la création d’activité visant à protéger l’environnement va jouer en faveur des objectifs du PNUD, représenté hier matin par son représentant résident Fatma Samoura, qui sont de faire de Madagascar le deuxième pays labellisé « éco-nation » après l’Australie.
D’après les explications de Hanta Rabetaliana, secrétaire général du ministère de l’environnement, de l’écologie, de la Mer et des Forêt, ce concept est déjà reconnu mondialement car certains pays n’acceptent plus d’acheter des produits dont la fabrications n’a pas respecte l’environnement. Les produits « Bio » sont à présent les plus demandés à l’étranger et se vendent à des prix très intéressants d’où la nécessité de se convertir dans la promotion des emplois verts.
Divers secteurs d’activité seront touchés par ce concept car Madagascar dispose d’un énorme potentiel. Ces nouveaux emplois seront répartis dans la production et la distribution des énergies renouvelables, l’agriculture, l’agroalimentaire durable, l’écotourisme, le commerce équitable, l’assainissement et la gestion intégrée des déchets, le recyclage et les bâtiments et travaux publics. Plusieurs autres secteurs pourront intégrer cette liste. 29 millions de dollars doivent être trouvés pour promouvoir ce nouveau concept à travers toute l’île d’ici 2017.

C.Ramah

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