La pandémie de Covid-19 fait de nouveau rage dans les pays de l’hémisphère nord. Les Etats-Unis et l’Europe connaissent ces derniers jours une nouvelle recrudescence alarmante de nouveaux cas confirmés. Madagascar, elle, annonce la réouverture de ses frontières, du moins une partie, aux vols régionaux et internationaux. A compter du 1er octobre, Nosy-Be pourra accueillir les vols en provenance de différents pays. Ethiopian Airlines, au même titre que d’autres compagnies italiennes et françaises, se sont organisées pour desservir notre site balnéaire de renommée mondiale. L’Etat a annoncé le renforcement des mesures d’hygiène et de contrôle aux aéroports afin d’éviter une éventuelle recrudescence des cas importés, source de propagation de la maladie.
Dans un second temps, le 29 octobre 2020 les aéroports d’Antsiranana, de Toamasina, de Tolagnaro et de Toliara seront ouverts aux vols régionaux en provenance des îles de l’Océan Indien. Des aéroports qui doivent également être équipés d’instruments de dépistage, de contrôle et de désinfection pour pouvoir détecter dans un bref délai les éventuels malades et les isoler par la suite.
L’Etat devra redoubler de vigilance pour cette reprise des vols extérieurs. Retracer les déplacements de chaque passager depuis les 15 derniers jours demande un travail méticuleux de l’ensemble des services de l’aéroport, allant du service de santé à la police des frontières, en passant par les services de la douane. Il ne faut pas oublier que les pays comme Maurice, La Réunion et Seychelles sont parfois des pays de transit des vols internationaux. A ce jour, les autorités malgaches n’ont pas encore publié la liste de pays à risque qui est nécessaire pour interdire les passagers de débarquer ou, au mieux, les soumettre à un contrôle plus rigoureux.
Quoi qu’il en soit, la réouverture de nos frontières à l’international permettra de relancer notre économie. Une initiative qui apportera certainement une bouffée d’oxygène aux compagnies aériennes malgaches asphyxiées par ces 6 mois de suspension d’activité. La reprise effective du secteur tourisme et le retour à la normale du commerce international, lié au transport aérien, sont attendus. Une décision qui n’exclut pas, rappelons-le, le respect des mesures barrières, prescrits par le gouvernement et l’Organisation Mondiale de la Santé.
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