Point de vue : Culture de résultats : parlons-en

Culture de résultats : parlons-en

On parle beaucoup maintenant de bonne gouvernance, de bonne gestion, de performance. Bref, de bonnes choses. Hier, un atelier sur la culture de résultats a été ouvert officiellement. La séance de clôture aura lieu demain, au Palais d’Etat d’Iavoloha.
Résultats. Le mot est d’actualité. Tous nos actes génèrent automatiquement des résultats suivant le principe de cause/effet.   Oui, tous les actes provoquent des résultats qu’ils soient bons ou mauvais. Voire, nuls.  Un « sans résultat » constitue en soi une forme de résultat.
Cela fait plus d’un mois que le Gouvernement Jean Ravelonarivo est en place. Peut-on avoir des résultats probants en un mois ? Réponse, Oui. Avant tout, il est question de visibilité et de lisibilité pour chaque département ministériel. Cela est vrai pour la Primature (cela est d’autant plus vrai pour la Présidence étant donné que le PRM est là depuis plus d’une année).
Quand on parle de culture de résultats, cela suppose un ensemble de standards de principes vécus dans le quotidien et qui influent sur le quotidien naturellement. Cela influe sur le mode de vie, le mode de pensée et cela suppose qu’au bout de chaque vision, il y a un ensemble d’actions  innées et acquises et, au bout de chaque acte, on a la concrétisation probante d’un objectif bien défini et évaluable.  Chaque objectif atteint est en rapport avec une vision commune ou personnelle.
Madagascar a besoin d’une vision partagée. Sans cela, la culture de résultats restera dans la catégorie des vœux pieux et les 60 années d’indépendance sont pavées de bonnes intentions. Cela s’est arrêté là. Faute de vision partagée. Ce qui nous manque, c’est l’adhésion de tous à une vision. En démocratie, c’est le parti majoritaire qui expose cette vision. Et même l’opposition devrait s’y souscrire, à son corps défendant bien entendu, pour s’ériger en balises par des interpellations et des critiques sans concession.
Le changement de vision, à l’échelle nationale, se fait dans le cadre de l’alternance démocratique lors d’un processus électoral. Les Hommes d’Etat le savent. Ils jouent le jeu. Les hommes de pouvoir le savent. Mais ils impriment un jeu différent. C’est, souvent, le poker menteur.

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