Point de vue : Démocratie oui, forcing non

Démocratie oui, forcing non

Démonstration de forces ! C’est en tout cas ce qui se lit dans les actions des leaders du mouvement des députés du changement qui ont sillonné les édifices publics hier toute la journée. La force a pris le dessus lorsque les employés de l’administration publique ont été ramenés, contre leur gré, à la porte. D’autres ont été, par la suite, enfermés dans les batiments administratifs.
Il faut dire que la démocratie est la voix du peuple. Une voix qui sort d’une volonté réelle et non d’un harcèlement, ni d’insuffler un sentiment de tourmente chez ceux qui n’adhèrent pas à un quelconque mouvement. C’est pourtant ce qui se passe actuellement. Les leaders du mouvement des députés du changement ne se privent pas de menacer, de harceler et de tourmenter les non adhérents. L’idée est aussi simple, démontrer l’existence d’un mouvement à travers un rapport de forces. Un rapport qui passe à une autre phase : bloquer les rouages de l’administration publique, étrangler les finances de l’Etat afin de paralyser l’ensemble de la machine administrative.
La peur s’installe dans les bureaux administratifs. Une partie des fonctionnaires n’a pas caché son amertume face à ces actes violents, entrepris par les opposants. En revanche, ils ne savent pas où aller, ni comment protéger leur choix. Une protection qui, rappelons-le, doit provenir de plein-droit des autorités étatiques. Les Forces de l’ordre ont ainsi le devoir de protéger ces employés qui n’adhèrent pas le mouvement. Les autorités étatiques ont d’ailleurs le devoir de protéger les personnes et leurs biens.

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