Des questions à poser
Nous sommes en pleine campagne électorale des Communales. Pour l’heure, c’est le style porte-à-porte qui l’emporte. Les candidats sillonnent les quartiers. Ils discutent avec les riverains, potentiels électeurs.
Pour les électeurs, il est question, maintenant, de savoir qui des candidats proposés est capable de réaliser ce qu’ils ont promis. Pour les grandes villes, les problèmes sont connus : saleté, promiscuité dans les quartiers pauvres, insécurité, circulation, marchés, logements, chômage… Les solutions sont presque les mêmes, pour la grande majorité des candidats.
Oui, qui sont les candidats les mieux placés pour apporter des réalisations concrètes, lisibles et visibles ? Tout dépend du personnage. Qui sont ses proches collaborateurs ? Dispose-t-il de sponsors solides, sérieux ? Est-il en phase avec le pouvoir central même s’ils ont des approches différentes, voire, contraires ? Maîtrise-t-il le programme national de développement ? Est-il opérationnel de suite ?
Autant de questions qui méritent des réponses claires et rapides de la part du candidat. La propagande n’est pas trop animée. On pense que c’est normal, car on se jauge, on n’expose pas trop prématurément son programme pour se prémunir des éventuels piratages. Les choses vont s’accélérer, sûrement, ce week-end.
Cela dit, les yeux des analystes sont aussi attirés par les mouvements syndicaux qui ont repris vie avec la grève des employés d’Air Madagascar. Les employés des Domaines persistent et signent dans leur grève. Le SECES s’y est mis. La grogne monte au sein de la JIRAMA. Les employés de la Commune Urbaine d’Antananarivo observent aussi une grève. Ce feu syndical est-il fortuit ou provoqué ? Telle est l’interrogation…
