Présidence du Sénat :Bataille ouverte
A chaque échéance électorale dans le pays, une rude bataille est toujours engagée entre les candidats potentiels en lice. C’est à qui remportera le maximum de sièges. Le Sénat fait partie des institutions de la République qui devraient être mises en place, conformément à la Constitution. Si l’heure est aux élections communales et municipales, il n’en est pas moins des préparatifs de la nomination des prochains sénateurs.
Les Chefs de partis et les leaders politiques du pays sont interessés par la course en vue d’occuper la présidence du Sénat. Ce poste si convoité n’est autre que la deuxième fonction la plus importante de la République après celle de la Présidence.
Chefs de partis et anciens hauts responsables du pays se sont déjà manifestés envers leurs proches, annoncant vouloir briguer ce poste. Certains d’entre eux se sont constitués candidats aux communales et aux municipales du 31 Juillet prochain pour essayer d’arriver à cette fin. D’autres soutiennent activement des candidats à ces élections et sont présents à leurs côtés dans les campagnes électorales qui ont débuté jeudi dernier.
Dans cette liste de personnalités figure Marc Ravalomanana, l’ancien Président de la République, qui, faut-il le rappeler, sillone depuis un mois les grandes villes du pays ainsi que les Chefs lieux de régions pour essayer de remporter la victoire dans un maximum de circonscriptions. Des Maires qui constitueront le collège électoral lors des élections sénatoriales, pré-vues avant la fin de cette année 2015.
Jean Omer Beriziky, l’ancien Premier Ministre de la Transition, ou aussi Bruno Betiana, ancien sénateur, ne sont également pas en reste. Selon les informations recueillies, ces deux personnalités politiques proches de l’ancien Président Albert Zafy soutiennent des candidats aux communales et aux municipales, même si l’UNDD, parti fondé par le Prof, n’a pas officiellement présenté de candidats pour des motifs de dysfonctionnement constatés, selon ses dirigeants.
Dans cette panoplie de politiciens figure également Camille Vital, le numéro un du « Hiaraka Isika » qui a enregistré un score important dans la partie Sud et Sud Ouest de Madagascar lors les Présidentielles de 2013. C’est le cas également de Andry Rajoelina, l’ancien président de la Transition et président du Groupement politique Mapar. Ce groupement a présenté un millier de candidats-maires sur l’ensemble du territoire national et entend briguer le maximum de maires et de sénateurs dans le pays.
Toujours sur cette même lancée, le parti politique Hery Vaovao ho an’i Madagasikara figure en bonne place puis-qu’il a présenté 1.693 listes de candidats dans les 1.695 communes de Madagascar. Ce qui n’est pas à négliger en termes de présence politique sur l’ensemble du territoire national.
Marc A.
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