La volonté était là, le budget normalement prescrit dans la Loi des Finances Rectificative, or, sur le champ, ce n’est pas du tout le cas. Lassitude politique ou moment inopportun pour asseoir l’exercice démocratique et l’effectivité des institutions du pays. A noter que les membres du conseil municipal et les maires doivent constituer le collège électoral pour les régionales et pour les sénatoriales. Cette volonté annoncée pour avancer vers le respect de la Constitution s’apparente ainsi à des propos balivernes.
Les opposants au régime tout comme d’autres entités politiques incontournables ont dénoncé des irrégularités flagrantes durant les deux tours de la présidentielle et les législatives. La Commission Electorale Nationale Indépendante a été pointée du doigt au même titre que la Haute Cour Constitutionnelle. Des autorités électorales qui n’ont pas vu passer ces mauvaises pratiques durant les processus électoraux que la société civile et les malheureux des scrutins dénoncent activement.
En tout cas, la date du 28 octobre s’est échappée. La date du scrutin des communales a maintenant été remise aux calendes grecques. Ceci dit, l’organisation de ces élections va se dérouler pendant la période de pluie, au plus tôt avec un assortiment de cas de force majeure, pour ne pas dire qu’elles se tiendront en 2020. Un nouveau gymnastique juridico politique va désormais se mettre en place au sujet de la plénitude de mandat des maires et des conseils municipaux.
Point de vue : Elections communales, comme des balivernes
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