Point de vue : Embouteillage : Tanà suffoque

Avec les réhabilitations des routes un peu partout, l’embouteillage est à son comble à Tanà. On compte des heures pour faire un bout de chemin. Il faut compter à peu près deux heures, si on a de la chance bien évidemment, pour faire un kilomètre.
La patience est de rigueur pour ne pas dire qu’il faut avoir du cran pour supporter au moins deux heures de route dans les transports en commun, pour un trajet qu’on effectue d’habitude en une demi-heure. Alors que l’embouteillage faisait déjà partie du quotidien des Tananariviens, avec les réhabilitations des routes qui sont en cours dans la majeure partie de la capitale, la circulation dans la ville devient un enfer.
Faire des détours est devenu une habitude pour ne pas stagner à un même endroit. Des détours qui, rappelons-le, engageront des dépenses supplémentaires. Les responsables des constructions dans la ville ont indiqué lundi que les travaux dureront encore trois mois. La fluidité de la circulation ne se présentera donc pas les jours à venir, les embouteillages perdureront encore, alors il faudrait prendre la vie du bon côté au risque d’accumuler le stress et en arriver des conséquences irréversibles.
La population malagasy fait déjà de son mieux pour arriver à boucler ses fins de mois et chaque jour que Dieu fait, elle fait tout son possible pour vivre correctement. Néanmoins, avec la conjoncture actuelle, incluant cherté de la vie, embouteillage,… un cocktail de stress se prépare. A chacun son goût !
Alors bon courage à tout le monde pour attaquer chaque jour ce quotidien assez typique !

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