Point de vue : Il faut de la fermeté partout

 Il faut de la fermeté partout

3 mois, 6 mois, 9 mois… Les ministres sont avertis. Les sans-résultats seront remerciés sans état d’âme. C’est ma mission, a confié le Premier Ministre aux journalistes. Le nouveau locataire de Mahazoarivo ne s’est pas départi de sa fermeté.
Fermeté. Le mot est lâché et il devrait faire école. Le BNGRC a été mis à mal ce jour à cause, justement, de ce manque de fermeté. Les sinistrés de Chedza et les sinistrés de la vie de tous les jours ne vont pas ensemble. Il y eut des scènes de pillage du magasin de stockage du BNGRC. Une sorte d’émeute de la faim, car selon des témoignages recueillis sur place, les pilleurs n’étaient tous des vrais sinistrés…
Tout cela montre la profondeur de la crise sociale et de la pauvreté. 60% des actes criminels sont expliqués par la misère qui sévit et qui gagne toujours du terrain. Il faut donc une réaction énergique des dirigeants pour trouver des réponses efficaces.
Pour ce qui est de cet incident regrettable, survenu dans le quartier d’Antetezanafovoany, il fallait juste prévenir. Mettre en place un dispositif de sécurité adéquat, car on sait que ces endroits sont malfamés avec un taux d’insécurité élevé.
Certains analystes n’écartent plus l’hypothèse de pillages organisés, comme le 26 janvier 2009, pour déstabiliser et discréditer le régime. On a appris qu’une enquête est ouverte, justement. Cela dit, ce pillage ne doit pas en cacher un autre et faire tâche d’huile. On comprend le désarroi des agents du BNGRC qui ne dorment pas nuit et jour pour s’acquitter de leurs difficiles tâches. Les Forces de l’ordre devraient s’impliquer davantage. Après tout, une déclaration officielle de sinistre a été effectuée.

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