Point de vue : La corruption encore et toujours !

La mutinerie meurtrière de dimanche dernier à la maison centrale de Farafangana a fait émerger une pratique malsaine au sein de la Justice dans le cadre de la gestion de la population carcérale. La Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) a révélé les premiers éléments permettant de comprendre les raisons qui ont provoqué cette tuerie. La corruption est pointée du doigt comme étant la source principale de cette affaire.
La corruption et encore la corruption. Trop d’observateurs ne cessent de le clamer haut et fort. Les personnes placées en détention préventive sont principalement les victimes de cette pratique malsaine qui nous gangrène. Soutirer des sommes importantes contre une liberté provisoire est une action illégale qui ne peut être tolérée et encore moins dans le monde de la justice ! Une justice qui se doit de démontrer sa plus grande intégrité dans un pays où la corruption freine considérablement le développement.
Par cette évasion il est maintenant démontré que la corruption peut tuer. Là, on ne va pas juger qui en est le principal auteur, ni encore moins celui qui a tiré en premier. On est en train de tenter de déterminer qui est le responsable à l’origine de ce drame ? Ceci dit, la lutte contre ce fléau s’avère être une guerre de longue haleine. Des hommes politiques, des opérateurs économiques, des éléments des forces de l’ordre, des fonctionnaires, autant de personnages qui ne sont certainement pas à l’abri de poursuites dans des cas avérés de corruption. Les autorités doivent redoubler d’efforts pour vaincre cette autre maladie de notre pays trop souvent liée à des besoins… pécuniaires.

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