Point de vue : La Covid-19 a changé le monde

La pandémie de la Covid-19 a déjà changé nos habitudes, nos cultures et nos modes de pensée. Le virus responsable de la maladie du Sars-Cov2 est-il aussi puissant ou est-ce que l’humanité a montré ses limites ? Une question que se posent bon nombre de philosophes et de sociologues en ces moments critiques de propagation de cet agent pathogène sur l’étendue de la planète.
Dans la Grande Île, la culture a changé lorsque les veillées funèbres sont désormais interdites dans les cas de décès liés à la Covid-19. Les regroupements familiaux, chers aux malgaches, ne sont plus autorisés afin d’éviter les contaminations. Les cultes dominicaux ne sont plus autorisés depuis plusieurs semaines.
Dans les pays développés, la crise sanitaire a développé des mesures de prudence pouvant aller jusqu’à enfreindre la liberté individuelle. Port de masque obligatoire dans les lieux publics, test obligatoire aux frontières, quatorzaine obligatoire pour les personnes suspectes ou positives au virus, limitation des « personnes contact ». Parfois, les restrictions de la circulation et le confinement sont observés contre la volonté de la population.
Après les attaques terroristes du 11 septembre 2001, c’est maintenant le coronavirus qui bouleverse la manière de vivre de l’Homme. La mondialisation, alors promue en grande pompe par les décideurs du monde entier, est réduite à néant. Les échanges commerciaux tournent au ralenti poussant chaque pays à réorienter ses économies vers la consommation interne. Parallèlement, les recherches de vaccins qui demandent parfois des délais d’une dizaine d’années, sont rétrécies à une année. Ce qui change réellement le mode de travail de nos scientifiques et de nos chercheurs qui travaillent plus que jamais sous pression. La crainte d’être contaminé par ce virus mortel s’est installée chez les décideurs de la planète.
Ceci dit, une réorganisation mondiale de tous les secteurs (sanitaire, économique, politique et social) va certainement émerger. La liberté va être sans doute conditionnée jusqu’à ce qu’un remède ou un vaccin soit trouvé et distribué auprès des 7 milliards d’êtres humains de la planète.

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