Point de vue : La démocratie, rien que la démocratie

Faire de la politique autrement, c’est le rêve des citoyens malgaches depuis des années durant. Depuis 1972, cette soif de changement hante le peuple de la Grande Île. Faire de la politique en misant beaucoup plus sur les cas sociaux : avoir un emploi stable, une couverture sociale exemplaire, éduquer ses enfants de manière courante, accéder à une couverture de santé normale… Autant de cas auxquels aspire cette population formée majoritairement de ruraux.
Force est de constater que ce sont toujours les mêmes têtes qui étaient derrière les Chefs d’Etat et les Chefs de gouvernement qui se sont succédés. Le régime actuel a donné un nouveau souffle à cette manière de faire en soutenant le renouvellement de la classe politique du pays. Fini les dinosaures politiques, adieu les zélateurs et les profiteurs ainsi que les mercenaires politiques. Place à une nouvelle génération de politiciens. Ce qui n’arrange pas du tout les partis politiques classiques, autrefois maîtres en la matière.
Cette manière de faire de la politique se traduit également dans la vie du parti. Les partis majoritaires et alliés du régime sont remis à neuf. Une nouvelle opposition, et cette fois une première dans l’histoire du pays, se forme officiellement. Ceci impose une nouvelle manière de voir et de gérer le pays. Une innovation qui va se calquer sur les exemples internationaux à l’instar de Maurice, de la France ou des Etats-Unis. Les politiciens qui, rappelons-le, ont le devoir de rendre compte au peuple, parfois abandonné par les acteurs politiques. Le plein exercice des enjeux démocratiques, prescrit par la Constitution, devient réalité et ce, 9 ans après son entrée en vigueur.

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