Dès la première journée de campagne des législatives du 27 Mai, des irrégularités sont constatées dans plusieurs localités du pays. La face visible du début de l’euphorie démontrait les carnavals, les grandes marches, les spectacles, les mobilisations multiples,… Mais derrière ce vent de festivités se cachent des manœuvres machiavéliques. Manipulations, mauvaises intentions, ou de simples incitations. Ce sont les actes qui se trament derrière ces agitations. Pas plus tard qu’hier, des affiches sont apposées partout, et même dans des endroits qui ne sont pas autorisées pour ne pas dire sur des murs et n’ayant pas reçu le consentement des propriétaires des lieux. De même, des affiches posées sur les tableaux officiels sont déchirées par des partisans de candidats rivaux.
Ce sont autant de circonstances qui méritent une meilleure intervention des gardiens de la loi et des autorités électorales. Il ne faut pas oublier que les législatives sont des élections de proximité. Tout peut partir en vrille si jamais la violence s’invite dans ce scrutin hautement important. Un scrutin sensé mettre en place la Chambre Basse du parlement, assise du gouvernement et socle de la stabilité du régime.
La situation va-t-elle être similaire à celle de la présidentielle de 2018 où les incitations et les provocations étaient vives durant la période de campagne ? Et encore, bon nombre de politiciens et de candidats vont beaucoup attendre de la Haute Cour Constitutionnelle qui tranchera des résultats officiels. «Requête recevable, mais non fondée», une expression qui a fait chronique lors de la déclaration des résultats du premier tour de la présidentielle de Novembre 2018. Ceci dit, les candidats eux-mêmes auront le devoir de constituer le bien-fondé de leur requête et songent déjà à s’armer de juristes chevronnés pour tenter d’être mieux écoutés par les juges électoraux et les juges constitutionnels. Dans toute cette histoire, la droiture et le respect de la loi de tous les acteurs concernés par le processus est la seule solution.
Point de vue : La loi, rien que la loi !
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