Renforcer les partenariats économiques et diplomatiques avec les pays se trouvant à proximité de la Grande Île est une astuce pouvant être un levier du développement. Réviser les accords commerciaux et soutenir la coopération régionale ne peuvent être que bénéfique pour Madagascar.
Les régimes qui se sont succédés dans le pays ont toujours minimisé l’importance de cette initiative de renforcement de la coopération entre Madagascar et ses pays voisins à l’exception du régime Rajaonarimampianina qui a renforcé la visibilité de Madagascar dans toutes les organisations sous régionales. La Réunion et Maurice, des grands piliers économiques de la Commission de l’Océan Indien ne doivent être pris à la légère. Certes, la Grande Île peut tirer pleinement profit de la COI pour renforcer son développement économique. Le tourisme, le commerce ou aussi l’agriculture sont entre autres des grands axes qui doivent être pris en compte.
La Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC) et le Marché Commun de l’Afrique Australe (COMESA) ne sont pas en reste. En effet, le grand marché commercial qui s’offre à la Grande Île est énorme que nous avions du mal à l’inonder. C’est également le cas avec l’Union Africaine. Le Maroc, l’Afrique du Sud, le Kenya, le Nigeria, la Côte d’Ivoire et l’Egypte sont des grandes puissances économiques africaines à ne pas sous-estimer. Ils peuvent être des partenaires stratégiques.
En tout cas, Madagascar doit s’imposer dans le milieu régional à travers ses potentialités, ouvrir beaucoup plus ses frontières avec la région et renforcer ses partenariats avec les organisations régionales et les pays membres pour soutenir davantage son développement. Le Régime Rajoelina en est bien conscient. Il appartient aux acteurs économiques du pays d’élargir leurs interventions en dehors de nos frontières et combler le vaste marché africain.
Point de vue : La proximité comme base de développement
Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.