Point de vue : Le coup de la trahison…

Le coup de la trahison…

La trahison politique, c’est monnaie courante dans les jeunes démocraties et notamment celle de l’Afrique, mais encore méconnue dans les grands pays, tels que la France. Le coup de semonce, si l’on puisse dire, d’Emmanuel Valls, ancien Premier Ministre français et candidat malheureux aux primaires socialistes, inquiète. Est-ce possible de croire au soutien d’un candidat en-dehors de son propre parti ? C’est chose faite, il l’a annoncé et… il a osé le faire ! Au lieu de soutenir sa famille politique du Parti Socialiste ayant présenté le candidat Benoît Hammon, il a préféré amener son électorat à voter pour Emmanuel Macron. Mais le comble, c’est que l’ancien PM français devient le « basin’ariary fito ». Sa déclaration de soutien a eu une fin de non-recevoir de la part de « La France en Marche ». Un mouvement qui prône le changement de tête et de classe politique.
Cette position politique est-elle calquée sur des orientations politiques des pays africains ? Retourner sa veste pour briguer d’autres sièges. La pratique de la politique du « caméléon » est courante dans certains pays et même à Madagascar. A l’aube des futures élections présidentielles de 2018, les tractations, les alliances politiques, parfois contre-natures, s’intensifient. D’autres font un chantage aux actuels dirigeants pour tenter de se positionner dans les futurs scrutins. Mais il arrive parfois, que ces genres d’attitude soient sources de « coup d’Etat ». Légitime ou inconstitutionnelle ? C’est au « peuple » souverain de constater, puis de décider de l’avenir de son pays.

Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.