Le match dans le macth
Les requêtes, il y en aura à la pelle concernant les dernières élections communales et municipales. Tous les protagonistes ont, en effet, leur mot à dire sur le déroulement de ce scrutin. Plus les résultats arrivent des fins fonds de la brousse, plus la tendance se confirme pour le parti HVM.
Mais les autres formations ne sont pas en reste. Le match dans le match reste la confrontation entre le TIM et le MAPAR. Ces deux formations se disputent la seconde place.
Cela dit, l’enjeu reste la stabilité politique. Le HVM ne peut pas prétendre garantir la stabilité avec ces 60% des communes. En termes de chiffres, la victoire ne souffre pas d’ambiguité, le HVM dispose d’une base légitime, mais en termes d’impact, les jeux ne sont pas faits.
L’histoire politique de Madagascar a montré que les changements politiques proviennent toujours des grandes villes dont Antananarivo. Le HVM ne contrôle pas la Capitale, Antsiranana I, Mahajanga I, Toamasina I. Or, ce sont des villes clés dans le plan de développement de Madagascar.
L’histoire politique de Madagascar a montré également que si les grandes villes défont les regimes, les communes rurales font le régime. Les présidentielles se placent sous de bonnes augures pour le HVM vu sous cet angle. Mais, en gagnant les pincipales villes, le TIM et le MAPAR, c’est-à-dire Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina peuvent se positionner en vue de ces prochaines présidentielles. Pas comme Jean Louis Robinson et Camille Vital qui n’ont pas été élus maires dans leurs communes d’origine.