Le sport malgache connait une épopée fulgurante au titre de cette année 2019. Après la réussite de l’équipe nationale de football qui a pu accéder aux quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations, hier l’équipe nationale de rugby a été sacrée Champion des Jeux des îles de l’Océan Indien. Madagascar se hisse d’ailleurs en 2ème position sur le tableau de classement des médailles avec, à son actif, 43 médailles d’or derrière l’Île Maurice le pays hôte avec 66 médailles d’or. Avec tout ceci, les volleyeurs et volleyeuses malgaches sont arrivés en finale.
Ce sont de belles performances que le pays n’ait jamais connues auparavant. Des travaux de longue haleine ont abouti à ces résultats étincelants qui irritent sans aucun doute les autres pays. Toutefois, le pays manque encore de professionnalisme en matière de gestion du sport. Les infrastructures dans notre pays sont, pour l’instant, rudimentaires et ne permettent pas aux professionnels de s’épanouir. Il en est ainsi des disciplines de sport individuelles telles que le tennis, l’athlétisme ou la natation. Le coût, encore exorbitant, des matériel et équipements sportifs est également un des handicaps qui freinent les amoureux du sport malgache.
Dans cette logique, et afin d’éviter une rupture d’excellence, l’Etat a le devoir d’instaurer une politique d’identification et d’orientation professionnelle de nos sportifs. Une politique intégrée qui doit impliquer le monde de l’éducation. C’est dès son plus jeune âge que les sportifs doivent être forgés. Toutefois, la professionnalisation requiert une meilleure rémunération de nos sportifs. Un secteur dans lequel nos grands financiers sont peu nombreux à investir vu le long délai du retour sur investissement. L’Etat, les décideurs politiques et aussi les investisseurs locaux doivent unir leurs forces pour faire briller de manière pérenne notre Nation.
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