Point de vue : Les garanties sont là !

Madagascar demeure un pays qui vit au-dessus du seuil de la pauvreté. Plusieurs programmes sont désormais en cours de réalisation mais nécessitent une volonté politique et surtout morale pour arriver à terme. Certes, les projets d’envergure visant à mettre en place les infrastructures de base sont sur la bonne voie mais il faut également conscientiser la population à savoir bénéficier de ces réalisations et de les utiliser à bon escient. Des projets qui ont d’ailleurs démarré durant le régime précédent.
La mise en place des projets énergétiques à l’instar des grands chantiers de production d’électricité nécessitera un meilleur accompagnement en matière de développement industriel. Il faut noter que mettre en place des centrales produisant une puissance de 600 Mégawatts dans un endroit du pays ne sera pas uniquement pour plaire aux ménages mais il faut en parallèle que l’économie en bénéficie. C’est entre autres le même cas pour l’amélioration des infrastructures portuaires et aéroportuaires. Ces infrastructures qui doivent bénéficier à la fois à l’industrie du tourisme et des échanges commerciales et non pas pour le plaisir uniquement des simples voyageurs. Alors là, il faut que les Malagasy aient le sens de l’entreprenariat et le goût du risque.
Les institutions financières internationales sont prêtes à soutenir les acteurs du pays. Le secteur privé et l’Etat sont des acteurs incontournables dans cette volonté des financiers internationaux. Une situation qui n’attend que l’engagement et la volonté de tous les citoyens.
Néanmoins dans cet accompagnement, il faut également une préparation morale. Le goût du risque et le sens de l’entreprenariat s’apprennent. A noter que les opérateurs économiques nationaux ont pour vocation de servir leur pays à travers leurs actions : créer de l’emploi, créer de la valeur ajoutée au profit de la Nation ou aussi concourir à la croissance économique du pays. Dans le volet moral, il faut bannir cet esprit insulaire que nous adoptons depuis des années. Ce phénomène de rejet des investissements internationaux qui nous a toujours trahis depuis maintenant un demi-siècle. A chaque fois que des investissements importants sont annoncés dans le pays, voilà que les politiques s’entremêlent toujours et les opposants au régime en place ne se privent pas de mettre les bâtons dans les roues. Maintenant, il faut oser avancer et écarter les craintes contre-productives.

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