Point de vue : Les querelles politiques commencent

Les hostilités politiques sont ouvertes. C’est ce qui peut résumer la guerre de communication à laquelle se livrent les partisans du régime actuel et les partisans des dirigeants de la Commune Urbaine d’Antananarivo. Dans les réseaux sociaux, les partisans de la CUA, principalement ceux qui sont derrière Ravalomanana, n’ont pas digéré l’atterrissage d’un hélicoptère de l’Armée sur la pelouse du stade de Mahamasina sans que la Mairie n’ait été avisée. Ils crient au scandale et dénoncent une attitude déplacée du régime actuel. De l’autre côté, et ce malgré les explications du ministère de la Défense Nationale, les partisans du régime mettent la pression et rappellent les défauts des actuels dirigeants de la CUA tout en accentuant les reproches au Maire et à ses collaborateurs.
Le topo est tout de même surprenant lorsque les alliés d’il y a une année sont devenus des ennemis d’aujourd’hui. Le camp du MAPAR et celui du TIM sont désormais divisés profondément. Il est tout à fait logique que les querelles politiques resurgissent à l’aube des élections communales et municipales du 27 novembre prochain. Et de nouveau, les deux protagonistes de la crise politique de 2009 reviennent à la charge pour occuper l’opinion de la capitale.
Le hic dans cette querelle politique assez courante, c’est que le petit citoyen en fait les frais. Certes, les conséquences ne seront pas les moindres lorsque ces deux camps ayant des responsabilités importantes dans le pays se lancent dans une bataille. Entre gestion de la capitale et la gouvernance du pays, il y a deux systèmes différents, mais parfois, les intérêts des habitants sont laissés aux oubliettes au profit des querelles entre deux idéologies différentes pour ne pas dire deux personnalités opposées.

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