Point de vue : Les ZES comme porte de relance

A travers l’adoption de la loi sur les Zones Economiques Spéciales (ZES), Madagascar a pu ouvrir une grande porte aux investissements directs étrangers mais également une opportunité pour les nationaux de mobiliser des capitaux ou trouver des partenariats internationaux pour ces zones. Que sont devenues ces initiatives actuellement ? Le régime actuel en quête d’investissements internationaux ne peut se débarrasser de cette initiative même si elle a alimenté un mouvement populaire en avril 2018.
De multitudes d’avantages, d’allègements et d’exonérations tant sur le plan fiscal que sur le plan d’investissement et de sécurisation ainsi que sur le foncier sont prévus dans le projet de loi que les parlementaires ont adopté. Toutefois, l’Etat demeure la grande structure régulatrice et détenteur des décisions. L’Etat qui a songé à maitriser son poids en matière foncier puisque les concessions sur les propriétés de l’Etat sont limitées à 30 ans au maximum, mais renouvelable.
Avec pour but de créer des emplois, de doper les exportations source de devises, et de favoriser le transfert de compétences, la mise en place de ces ZES ne peut être qu’un pôle d’attraction aux investissements directs étrangers (IDE).
On n’attend plus que l’arrivée des investisseurs internationaux qui ne cessent de frapper à la porte pour travailler à Madagascar. Des pays comme la Chine ou l’Île Maurice ont déjà annoncé leur volonté et renouvelé leur engagement. Il n’appartient plus qu’aux décideurs de donner le ton pour que le développement réel de Madagascar puisse s’instaurer de manière efficace.

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